United Technologies abandonne 1,07% à 71,27 dollars malgré la confirmation de ses perspectives pour 2010 à la faveur de la reprise aux Etats-unis et surtout du dynamisme de l'économie chinoise. Le conglomérat américain spécialisé notamment dans l'aéronautique et l'industrie table sur un bénéfice par action compris entre 4,40 et 4,65 dollars et sur un chiffre d'affaires compris entre 54 milliards et 55 milliards de dollars durant la période. Les analystes interrogés par FactSet anticipent en moyenne un bénéfice par action de 4,64 dollars en 2010.
A l'occasion du réunion analystes, le directeur financier Gregory Hayes a déclaré que son groupe consacrerait environ une enveloppe de 350 millions de dollars pour se restructurer en s'attaquant aux coûts élevés de se sites de production à travers le monde. "Nous estimons qu'il existe quantité de moyens d'améliorer NOS marges", a-t-il affirmé.
Mercredi dernier, United Technologies a autorisé un nouveau programme de rachat d'environ 60 millions actions pour une valeur totale de 4,3 milliards dollars. Ce programme remplace un programme précédent approuvé en juin 2008 et qui devait se terminer bientôt.
En décembre dernier, United Technologies avait relevé d'environ 10% ses estimations de résultats 2010. Le groupe industriel américain diversifié anticipe un bénéfice par action compris entre 4,40 et 4,65 dollars, contre une prévision de 4,10 dollars auparavant.
Le leader mondial des ascenseurs table sur un chiffre d'affaires compris entre 54 et 55 milliards. Il anticipait jusque-là 53 milliards de dollars.
United Tech avait également annoncé son intention de dépenser trois milliards de dollars en fusion-acquisition en 2010.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens d'équipement
Selon la FIM, si l'activité des industries mécaniques devrait décroître de 10% à 12% en 2009, elle devrait progresser de 2% à 3% l'année prochaine. La vraie reprise du secteur devrait intervenir en 2011. La FIM s'inquiète de la capacité de résistance des entreprises sur le plan financier. Elle estime que les licenciements vont vraisemblablement se poursuivre, tout comme les défaillances d'entreprises. C'est pourquoi elle a interpellé les pouvoirs publics pour que soient mises en place des mesures de soutien rapides et concrètes dans quatre domaines : financier, à l'export du fait de l'attitude très frileuse des compagnies d'assurance, social et fiscal. La mécanique n'est pas la seule filière à demander une aide gouvernementale. Représentant 900.000 salariés et 110 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la filière électrique est candidate au grand emprunt. Elle a émis plusieurs propositions pour relancer le secteur en crise, parmi lesquelles l'instauration d'une prime au renouvellement du parc de moteurs électriques.