Rubis a réalisé en 2009 un résultat net en hausse de 11% à 47,2 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant affiche une progression de 7% à 77,7 millions d'euros tandis que le résultat brut d'exploitation a progressé de 15% à 111,8 millions d'euros. Le chiffre d'affaires, déjà publié, a reculé de 20% à 951,9 millions d'euros. Le groupe a dégagé une capacité d'autofinancement de 87 millions, en hausse de 22%.
"La conjoncture actuelle devrait offrir à Rubis de nouvelles opportunités d'acquisitions pour lesquelles le groupe a d'ores et déjà sécurisé des moyens financiers", a déclaré Rubis.
"Ces bons résultats et la confiance en l'avenir permettent de proposer à la prochaine assemblée du 10 juin 2010, un dividende unitaire de 2,85 euros, en hausse de 8 %", a ajouté le groupe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Dans son étude annuelle « l'Observatoire européen des marchés de l'énergie », Capgemini souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser respectivement de 3,5% et 3% cette année. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Les investissements ont également été revus à la baisse, au détriment des énergies renouvelables. La politique menée par EDF illustre bien cette tendance : après avoir réalisé une grosse acquisition en 2008, en rachetant British Energy pour plus de 14 milliards d'euros, c'est désormais le désendettement qui prime. Le groupe français espère se désengager au premier trimestre 2010 de son réseau de distribution en Grande-Bretagne, et en retirer 4 milliards d'euros.