Virbac annonce qu'il vient de nouer une alliance stratégique dans le domaine des vaccins destinés aux animaux de production, en entrant à hauteur de 30% au capital du laboratoire Uruguayen Santa Elena. «Cette société dispose d'une grande expertise dans le développement et la fabrication de vaccins, bovins essentiellement, qu'elle commercialise en Uruguay et dans les pays d'Amérique latine. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2009 à 7 millions de dollars», a précisé le spécialiste de la santé animale. Virbac aura la possibilité d'acquérir ultérieurement la totalité du capital de Santa Elena.
« Grâce à cette alliance, Santa Elena pourra s'appuyer sur la solide plateforme commerciale que représente Virbac pour introduire ses gammes de vaccins dans de nombreux marchés internationaux », a indiqué Virbac.
Ce dernier bénéficiera de son côté des compétences et du savoir faire de Santa Elena dans le domaine de la biologie, qui lui permettront de constituer une base de développement et de production de vaccins destinés aux animaux de production et d'entrer ainsi de plain-pied dans ce segment de marché.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
L'institut IMS Health a revu à la hausse ses estimations pour le marché mondial du médicament cette année. Après avoir prévu une progression comprise entre 2,5% et 3,5% il anticipe désormais une croissance du secteur entre 5,5% et 6,5% en 2009. Cette révision des perspectives intervient alors que le marché américain devrait croître cette année d'environ 5% et de 4% l'an prochain. Il y a quelques mois, IMS Health estimait que les ventes sur ce marché devaient décliner de 1% à 2% en 2009. Ce sont des hausses de prix et une meilleure gestion des stocks qui ont permis d'inverser la tendance. Les géants du secteur poursuivent la rationalisation de leur recherche. Le leader mondial de la pharmacie, Pfizer, qui a acquis son compatriote Wyeth, a récemment annoncé que six sites sur onze vont être supprimés. Le budget de R&D du nouvel ensemble sera inférieur à la somme des dépenses investies dans les deux groupes réunis (11,5 milliards). Pour Sanofi-Aventis la réorganisation consiste également à s'ouvrir à l'extérieur à travers des partenariats avec des sociétés de biotechnologies.