L'élargissement du partenariat entre PSA Peugeot Citroên et Mitsubishi ne passera pas par une alliance capitalistique. « L'alliance capitalistique n'est pas un sujet que nous maintenons à l'ordre du jour pour le moment », a déclaré Philippe Varin, président du constructeur automobile français, selon Reuters.
Il a précisé que cette décision s'expliquait par les divergences de vue entre les deux constructeurs sur les aspects financiers et de valorisation. « Pour le groupe PSA, il y avait des conditions à remplir pour tout développement externe du groupe : que cela crée de la valeur pour les actionnaires et que ce ne soit pas incohérent avec le retour à une meilleure santé financière », a ajouté Philippe Varin.
Fin décembre, PSA Peugeot Citroên avait confirmé être en discussions en vue d'un partenariat stratégique avec le constructeur automobile japonais. Le groupe français avait réagi à un article du quotidien japonais nikkei selon lequel il s'apprêterait à prendre une participation de 30% à 50% dans la firme nippone. Parmi les obstacles à une telle opération, certains analystes avaient mis en avant la valorisation élevée de Mitsubishi. Elle aurait cependant permis à PSA Peugeot Citroên de résoudre son problème de taille et réduire son exposition au marché européen où il réalise les deux tiers de ses ventes.