La Commission européenne a autorisé le commerce de trois variétés de maîs génétiquement modifiés MON 863, MON 810 et MON 603 fabriqué par le numéro un mondial de l'agrochimie, l'américain Monsanto. La Commission Barroso II a justifié son choix en s'appuyant sur les avis de l'Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Bruxelles a également donné son feu vert à la culture de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, mise au point par le groupe de chimie allemand BASF.
Pour Corinne Lepage, députée européenne citée dans le journal "Le Monde", "la Commission envoie un signal détestable aux citoyens européens: alors qu'il y a une défiance croissante à l'égard des OGM, elle leur dit qu'elle méprise leur avis".
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Agroalimentaire
Les intervenants sont bien conscients qu'ils doivent adapter leur offre à la demande en temps de crise. Si, contrairement à Danone, Nestlé ne veut pas réduire ses prix, il consolide toutefois son positionnement sur des produits accessible à tous. Initialement destinés aux pays émergents, ces articles sont aujourd'hui développés dans les pays matures. Dans le même temps le groupe suisse a renforcé ses investissements publipromotionnels et ses dépenses de recherche et développement, avec l'objectif de proposer des produits à forte valeur ajoutée. Sur le long terme, les géants du secteur considèrent que la santé fait partie de leur axe majeur de développement. En Chine, Danone, qui a perdu son bras de fer contre son partenaire Wahaha, et devra finalement céder ses parts pour cinq fois moins que le montant initialement demandé, va se développer seul. Il se recentre sur les produits à forte valeur ajoutée orientés vers la santé, en lançant un yaourt Bio.