L'équipementier automobile Heuliez est "au bord de l'abîme" et a d'urgence besoin d'un investisseur pour remplacer son repreneur BKC et éviter le dépôt de bilan, a indiqué vendredi à l'AFP Emile Brégeon, élu au comité d'entreprise.
Heuliez est "au bord de l'abîme", selon un élu CFDT
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Sylvestre - Mercredi 03 Mars 2010 à 12:28
HEULIEZ
Lettre ouverte du 2 Mars 2010 Objet : AFFAIRE HEULIEZ.
Madame, Monsieur ,
Il est quand même lamentable que les pouvoirs publics ne viennent en aide à un groupe qui est une partie du patrimoine Français (au même titre que Panhard, Alpine, Matra, Simca ou comme Saab ou Volvo chez nos voisins Suédois) et qui peut être sauvé en injectant 20 millions d’euros.
L’état l’a fait pour les banques dans des proportions lamentables et indécentes pour ces banques qui pourtant furent loin d’être correctes et qui plus est inconscientes dans leur comportement hors de la déontologie et hors de leur métier de base. Mais l’on a conservé les dirigeants ? Faites les mêmes erreurs dans l’industrie et l’on vous trainera devant les tribunaux et dans la boue !!!
Quoiqu’il en soit :
Nous ne pouvons accepter qu’une entreprise de renom qui a fait partie de l’histoire de l’automobile passe dans des mains étrangères, à l’argumentation que l’état ne veut pas débourser 20 millions € pour sauver plus de 1000 emplois et les filiales basées à l’extérieur, têtes de pont du savoir faire aux Amériques et en Asie.
Que l’Etat sollicite les banques et apporte sa garantie pour libérer les fonds utiles en liquidité (au même taux préférentiel attribué aux banques, voire même à l’euribor, elles peuvent le faire non..!) et confier les reines de cette entreprise à des passionnés d’automobiles qui savent ce qu’est, construire, produire et administrer.
Les tribunaux de commerces et autres font en priorité haros sur le baudet puis quelques semaines après « ho zut on s’est planté, l’on pouvait sauver la boite » pendant ce temps l’entreprise perd du crédit auprès des Clients et Fournisseurs et perd sa motivation et elle est confiée au franc symbolique dans des mains de «Tapiroman» qui ne font que d’aggraver la situation au terme d’un an de pourrissement.
En conclusion, si d’ici le 30 mars 2010, l’Etat n’a pas réuni les conditions partenariales ou actionnariales pour injecter les sommes utiles et nécessaires à la survie d’HEULIEZ, nous proposons de nous positionner et d’injecter un minimum de 30 millions d’euros pour relancer l’activité et de racheter majoritairement HEULIEZ.
Par la suite à l’Etat et Collectivités de tenir leurs engagements envers l’industrie comme ceux-ci l’ont fait envers les banques et les grands constructeurs. Nous nous tiendrons les nôtres si nous ne trouvons pas des *chausse-trappes derrière ce statu quo insoutenable pour les salariés et les familles.
Veuillez agréer nos salutations attristées.
JLS
*« Par le mot chausse-trappe entendre des intérêts cachés visant à ne pas promouvoir les technologies HEULIEZ qui pourrait faire de l’ombre aux Grands ». Car 20 millions d’euros pour ce Groupe Industriel ce n’est rien à mettre dans la balance pour lui apporter l’oxygène vitale à son nouvel essor, alors pourquoi ne parvient on pas à les lever ces fonds…??? Histoires vécues, à vos plumes.
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