
Les discussions pour trouver un "repreneur de substitution" pour l'équipementier automobile Heuliez sont "très avancées, très engagées", a déclaré mercredi à l'AFP le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.
"Je confirme qu'on a des discussions très avancées, très engagées et qui peuvent nous permettre d'avoir un repreneur de substitution", a assuré M. Estrosi en marge d'une intervention au Sénat devant les commissions des Finances et de l'Economie.
"D'ici deux, trois, quatre jours, nous saurons exactement si nous avons définitivement un repreneur fiable", a ajouté M. Estrosi. "Ça semble plutôt se dessiner de manière positive".
Mardi, M. Estrosi avait rappelé qu'il "discutait avec six repreneurs potentiels" pour sauver Heuliez et ses 600 emplois, son repreneur initial, le fonds d'investissement français Bernard Krief Consulting (BKC), s'avérant incapable d'apporter les fonds indispensables à sa survie.
BKC, choisi cet été comme repreneur d'Heuliez par le tribunal de commerce de Niort, s'était engagé à apporter 16 millions d'euros pour sauver l'équipementier et constructeur de voitures électriques, installé à Cerizay (Deux-Sèvres).
Mais la transaction a traîné et, finalement, c'est un titre de créance que BKC a apporté, et non un versement en numéraire.
"La difficulté sera sans doute d'obtenir la sagesse et le retrait de M. (Louis) Petiet", le PDG de BKC, a noté M. Estrosi mercredi soir, revenant sur ce dossier lors d'une visite à l'usine Renault de Flins (Yvelines).