Hasbro bondit de 13,90% à 35,08 dollars après avoir fait voler en éclats le consensus au quatrième trimestre. Le numéro deux mondial du jouet derrière son compatriote Mattel a bénéficié des retombées du film « Transformers », dont le succès sur le grand écran s'est aussi répercuté dans les rayons jouets des magasins. Au quatrième trimestre, Hasbro a réalisé un bénéfice net de 165,6 millions de dollars, ou 1,09 dollar par action, contre 93,6 millions, ou 0,62 dollar par action un an plus tôt. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un BPA de 0,81 dollar.
Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 1,38 milliard de dollars, soit 400 millions de dollars de mieux qu'attendu.
Pour 2010, Hasbro table sur une progression de son chiffre d'affaires et de son bénéfice par action, même après prise en compte de l'impact négatif de ses investissements dans la télévision.
Les analystes visent en moyenne un bénéfice par action de 2,13 dollars et sur un chiffre d'affaires de 3,99 milliards de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens de consommation
La consommation des ménages en produits manufacturés résiste bien à la crise. Selon l'Insee, elle a augmenté de 1,1% en octobre par rapport au mois précédent, hausse supérieure aux estimations des économistes. Cette progression succède à une croissance de 2,4% au mois de septembre et s'établit sur un an, à fin octobre, à 3,5%. Les équipements du logement (électroménager, électronique grand public) ont progressé de 2,2% en octobre et les ventes de textile-cuir ont augmenté de 2,6% grâce à la réforme des soldes, prévue par la Loi de modernisation de l'économie, qui a prévu l'introduction des soldes flottants. Jusqu'à présent, la consommation des ménages a bénéficié des politiques de relance mises en place par le gouvernement et du reflux de l'inflation. Néanmoins le pouvoir d'achat des ménages, qui a progressé de seulement 0,6% en 2008, devrait être pénalisé par la remontée de l'inflation. A cela s'ajoutent d'autres facteurs négatifs : un chômage en hausse, des prestations sociales qui devraient faiblement augmenter en 2010, et des baisses d'impôt qui ne pourront plus jouer pour les ménages. L'indicateur du climat des affaires souligne bien la fragilité de la situation économique en France. En novembre la remontée du moral des industriels français a été stoppée pour se stabiliser au niveau bas atteint en octobre (à 89 points).