Soft Computing a réalisé un chiffre d'affaires 2009 en recul de 7% à 34,1 millions d'euros, dont 8,8 millions d'euros en retrait de 6,7% au quatrième trimestre. Le groupe a précisé avoir été confronté à un effet de base défavorable sur cette dernière période. « Rapporté au troisième trimestre, le quatrième trimestre affiche une croissance séquentielle de 14% contre 6% en 2008, confirmant ainsi le redressement progressif de l'activité après le point bas touché pendant l'été », a commenté Soft Computing.
L'activité de l'année 2009 est particulièrement contrastée entre les pôles.
Le pôle Marketing Services a continué sa croissance et a réalisé une progression de 2,8% à 9 millions d'euros. En revanche, le ralentissement économique a impacté le pôle Technologie dont les ventes ont baissé de 6,3% à 22,1 millions d'euros. « Cette baisse est due pour moitié à la baisse de la sous-traitance et pour moitié à une dégradation des taux d'activité à prix constant », a expliqué le groupe. Le pôle Conseil, qui représente 9% du chiffre d'affaires, a quant à lui baissé de 29,7% à 3 millions d'euros.
Concernant ses perspectives, le groupe souligne que la demande repart progressivement. Elle annonce avoir repris les embauches pour accompagner la croissance attendue autour du second trimestre 2010. Après une année 2009 de pression, la Soft Computing anticipe par ailleurs une stabilisation des prix de vente et une amélioration des taux d'activité en 2010.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Selon le Syntec Informatique, qui regroupe sociétés de services et éditeurs de logiciels, l'activité du secteur du conseil et des services informatiques devrait décroître de 2,5% cette année, du fait d'une réduction des investissements des entreprises. Ce recul fait suite à quatre années consécutives durant lesquelles la hausse du chiffre d'affaires a été supérieure à 5%. Il est comparable à celui affiché dans d'autres pays européens, notamment l'Allemagne et le Royaume-Uni. La situation est contrastée selon les secteurs d'activité : si l'activité d'infogérance devrait progresser entre 2,5% et 4%, le chiffre d'affaires du conseil et de l'assistance technique devrait, au contraire, sensiblement reculer (-6%). La disparité est la même selon les entreprises clientes : si l'industrie, notamment l'automobile, est en difficulté, la demande est plus vigoureuse de la part de l'énergie, des services aux collectivités et du secteur public. Par contre, le secteur devrait être à nouveau en croissance l'année prochaine, avec une progression comprise entre 0 et 2%.