Comment réagissez-vous face à la diminution des tarifs des services bancaires à la carte ?
L'enquête révèle que la baisse concerne une moyenne de 57 services bancaires. Mais sur 16 prestations du quotidien, tels que les cartes bancaires ou l'utilisation de chèques, on observe une augmentation générale. Et cela affecte surtout le profil du petit consommateur, c'est lui qui trinque. Souligner une baisse du prix des services bancaires, c'est une affirmation en trompe-l'oeil.
Quelle est votre position sur l'évolution des frais relatifs aux incidents de paiement ?
On observe une hausse de 1,9% sur les commissions d'intervention (facturées notamment lors du dépassement d'un découvert autorisé, ndlr). Mais c'est en outre l'application de la tarification qui pose problème, la manière dont les établissements facturent ces frais. L'analyse tarifaire est théorique, elle ne rend pas compte de la pratique.
Quelle solution préconisez-vous pour mieux défendre l'usager ?
La solution passe par une transparence encore plus grande des éléments composant le prix des services bancaires.