Le titre FedEx s'apprécie de 2,48% à 89,69 dollars après un relèvement d'objectifs, alors que le marché américain recule de près de 1%. Le groupe américain de messagerie attend désormais un bénéfice par action de 1,10 dollar au titre du deuxième trimestre, clos le 30 novembre, de son exercice fiscal. FedEx tablait auparavant sur un chiffre compris entre 65 et 95 cents. L'année dernière, le groupe avait dégagé un bénéfice par action de 1,58 dollar sur cette période. Les résultats du groupe doivent être publiés le 17 décembre.
«FedEx dépassera ses prévisions précédentes au deuxième trimestre, principalement en raison de la croissance meilleure que prévu des volumes dans les services FedEx International Priority et FedEx Ground», a déclaré le directeur financier Alan Graf, dans un communiqué.
Il a souligné l'importance du restockage des inventaires des sociétés au sortir de la récession, qui a eu un impact sur les résultats.
Le groupe a par ailleurs constaté une «forte hausse» des demandes à l'international depuis le premier trimestre fiscal, notamment en Asie et en Amérique latine.
L'activité de FedEx est souvent considérée comme un baromètre de la santé économique des Etats-Unis.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
Le transport routier est insatisfait de la mise en place de la taxe carbone, qui, selon la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, devrait lui coûter environ 1,1 milliard d'euros. Ce chiffre inclut à la fois les poids lourds et les véhicules utilitaires légers employés à des fins professionnelles. Le président de la Fédération souligne qu'au lieu d'un système « punitif », un système « incitatif » favorisant, par exemple, le remplacement de vieux camions par des véhicules moins consommateurs en énergie, aurait été préférable. Le secteur se porte déjà mal. L'an passé, la flambée du prix du pétrole au premier semestre puis la détérioration de l'économie mondiale avaient provoqué la faillite de 2.122 entreprises. Début 2009, du fait d'une diminution du trafic, 945 entreprises ont déposé le bilan au premier semestre. Le seuil des 2.000 devrait être dépassé sur l'année. En prenant en compte les 8.000 emplois disparus au premier trimestre, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) table sur une réduction de 40.000 emplois dans le secteur cette année.