United States Steel a perdu 7,8% à 37,41 dollars après avoir annoncé sa troisième perte trimestrielle consécutive, même si elle s'est avérée moins importante qu'anticipé. Le principal sidérurgiste américain continue d'être pénalisé par la faiblesse des taux d'utilisation de ses capacités de production en raison de la baisse de la demande induite par la crise. En un an, ses ventes au troisième trimestre ont ainsi chuté de 61% à 2,82 milliards de dollars. Un tel déclin de l'activité ne pardonne pas dans un secteur où l'effet de levier opérationnel est particulièrement important.
Résultat, United States Steel a essuyé une perte trimestrielle de 303 millions de dollars, ou 2,11 dollars par action, contre un bénéfice de 919 millions de dollars, ou 7,79 dollars par action un an plus tôt. Les analystes attendaient une perte de 2,87 dollars par action et un chiffre d'affaires de 2,72 milliards.
Pour le trimestre en cours, US Steel table sur une perte moins importante qu'au troisième trimestre grâce principalement à une augmentation de la demande pour les produits laminés plats destinés au secteur automobile.
Le P-DG du groupe, John P. Suma, a expliqué ces nouvelles pertes par un taux d'utilisation des capacités de production encore faible et les coûts liés aux usines à l'arrêt. US Steel reste prudent sur ses perspectives, mais estime que les économies américaine et mondiale se trouvent dans les premières étapes d'une reprise graduelle.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Métaux
Accroissant ainsi sa main mise sur la production de métaux rares, la Chine finalise un plan 2010-2015 de production, qui restreindrait très sensiblement leurs exportations. Les métaux issus des terres rares (tels que le néodyme, le dysprosium, le terbium, le lanthane, le cérium, le samarium, l'europium ou le praséodyme) détiennent des propriétés sur le plan chimique, électrique, métallurgique, optique ou encore magnétique. Ils sont donc essentiels au développement des industries automobiles, électroniques et à celle des énergies vertes. La Chine produit plus de 95% des métaux issus des terres rares dans le monde. Cette politique de restriction chinoise coîncide avec les ambitions du pays dans les industries vertes et les hautes technologies. En parallèle avec la limitation de ces quotas d'exportation, la Chine investit dans des mines de métaux rares situées hors de ses frontières, notamment en Australie.