Audika a perdu 1,33% à 22,51 euros hier après la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre. Les ventes se sont établies à 20,7 millions d'euros, en hausse de 8%, grâce à l'apport des centres intégrés récemment en France et en Italie. Le groupe évoque également la nette amélioration de la tendance organique pour expliquer cette hausse de l'activité après un premier semestre stable. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est ressorti à 72,3 millions d'euros, en hausse de 2%.
Côté perspectives, Audika veut continuer à s'appuyer sur l'amélioration progressive de son activité dans les prochains mois. Il rappelle qu'il détient 47 nouveaux centres en France et en Italie depuis le début de l'exercice.
Les réactions sont partagées chez les brokers. Gilbert Dupont a abaissé sa recommandation à Accumuler contre Acheter auparavant avec un objectif de cours maintenu à 23,5 euros. Le broker déplore un potentiel de hausse limité suite à la hausse du titre de plus de 20% depuis le 20 juillet dernier, date de son dernier changement de recommandation.
Oddo a en revanche relevé son objectif de cours de 21,5 à 23,5 euros avec une recommandation inchangée à Accumuler «Le retour progressif à une certaine 'normalité' se précise», constate le broker.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
Le secteur de la santé animale attire les convoitises des groupes pharmaceutiques. Sanofi-Aventis, a racheté à l'américain Merck sa participation dans leur coentreprise Merial pour 4 milliards de dollars. Merial, est le numéro trois mondial du médicament vétérinaire, avec un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de dollars en 2008. Il commercialise « Frontline », le leader des anti-puces et anti-tiques pour chiens et chats, avec des ventes avoisinant le milliard de dollars. Son autre produit phare est « Ivomec », un antiparasitaire destiné aux bovins, moutons et porcs. Le marché offre un certain nombre d'avantages aux laboratoires. valuée à 19,2 milliards de dollars dans le monde, la santé animale bénéficie d'une croissance bien supérieure à celle de la pharmacie traditionnelle. De plus, la concurrence des génériques y est pratiquement inexistante. Enfin, les prix de vente sont fixés librement par les industriels car les achats de ces produits ne sont pas remboursés par les autorités.