JPMorgan (+ 0,31% à 44,93 dollars) a annoncé des changements à la direction de ses activités de banque d'investissement et de gestion d'actifs. L'établissement new-yorkais a annoncé que Steve Black, co-directeur général, deviendra président exécutif de la banque d'investissement. Bill Winters, qui était également co-directeur général de JPMorgan, quittera quant à lui la banque. Joe Staley, qui dirigeait les activités de gestion d'actifs, prendra le poste de ceo de la banque d'investissement.
Il sera remplacé à la tête des activités de gestion d'actifs par Mary Callahan Erdoes, actuellement CEO des activités de banque privée. «La crise financière est désormais en grande partie derrière nous et la reprise est là ; le temps est donc venu d'entamer le processus de succession», a déclaré Jamie Dimon, le patron du groupe bancaire.
Les activités de banque d'investissement de JPMorgan ont engendré des bénéfices de 1,5 milliard de dollars au deuxième trimestre. Le groupe américain s'est placé parmi les meilleurs du secteur depuis l'apaisement de la crise du crédit.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Les grandes banques américaines ont enregistré des performances bien meilleures qu'attendues sur le premier trimestre. Citigroup a affiché un bénéfice de 1,6 milliard de dollars. Même constat pour Wells Fargo (3 milliards de dollars), Goldman Sachs (1,8 milliard) ou JPMorgan Chase (2,14 milliards). Plusieurs éléments ont contribué à redresser leur situation. A l'aide massive des pouvoirs publics américains s'est ajoutée la baisse des taux menée par la Réserve fédérale, qui a permis aux banques de reconstituer leurs marges. De plus, les établissements ont mené des plans de réductions de leurs coûts, à travers des baisses d'effectifs. Ainsi, 260000 postes du secteur financier ont été supprimés en un an. Les analystes restent néanmoins prudents pour l'avenir, compte tenu de l'ampleur de la crise économique. Côté français, les résultats des grandes banques ont été décevants sur le premier trimestre 2009, à l'exception de ceux de BNP Paribas. Au Crédit Agricole, des dépréciations de 570 millions d'euros et une forte hausse du coût du risque, ont provoqué une chute de 77% du bénéfice à 202 millions d'euros. La Société Générale a enregistré des pertes de 278 millions d'euros tandis que la filiale des Caisses d'pargne et des Banques Populaires, Natixis, a affiché des pertes de 1,83 milliard d'euros sur la période.