NextRadioTV a annoncé le succès de son augmentation de capital de 20 millions d'euros, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires. Le groupe de médias a rappelé que cette opération s'inscrivait dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à renforcer sa structure financière et à lui donner une marge de manoeuvre satisfaisante pour assurer sereinement son développement.
2 483 494 actions nouvelles ont été souscrites à titre irréductible représentant 96,8% des actions nouvelles à émettre. La demande à titre réductible a porté sur 265 129 actions et sera donc partiellement allouée, à hauteur de 82 524 actions nouvelles.
Monsieur Alain Weill, à travers son holding WMC, a souscrit au total 998.262 actions nouvelles et détient 6 048 547 actions, soit 36,3% du capital, contre 35,8% avant l'opération.
alpha Radio BV a souscrit 324.036 actions nouvelles et détient 3 668 569 actions, soit 22% du capital, contre 23,7% avant l'opération. Monsieur Alain Blanc-Brude a souscrit 309.812 actions nouvelles et détient 4,4% du capital à l'issue de l'opération.
Compte tenu du succès de cette opération, l'engagement de souscription donné par le groupe F. Marc De Lacharrière (Fimalac) n'a pas été mis en oeuvre.
Le règlement-livraison ainsi que la cotation des actions nouvelles sur le marché Euronext Paris sont prévus pour le 25 septembre 2009.
A l'issue de cette opération, le capital social de NextRadioTV sera porté à 16 679 124 actions.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Confrontés à un manque de visibilité pour les prochains mois, de nombreux acteurs, dont JCDecaux et NRJ, mettent en place des plans d'économies. TF1 a augmenté son objectif de réduction de coûts à 70 millions d'euros. Lagardère a appliqué un nouveau plan d'économies à ses activités presse et audiovisuel dans le monde, s'ajoutant à celui engagé il y a deux ans. La crise provoque également des changements beaucoup plus structurels : le modèle gratuit et reposant sur les recettes publicitaires, qui semblait fonctionner sur Internet, est désormais sérieusement remis en cause. Les intervenants s'accordent à penser que le financement de la production d'information ou de contenus de qualité exige d'autres ressources. Le quotidien anglais « The Financial Times » combine ainsi accès gratuit et modèle payant en proposant la lecture gratuite de 30 articles par mois et en faisant payer un abonnement au-delà. « Le Monde » et « Les Echos » pratiquent également ce type de politique. Quant au «Figaro », il réfléchit à développer des contenus payants sur son site. D'autres proposent des services ou produits pour compléter leurs revenus. C'est le cas de « Femme actuelle » et de « Elle ».