Les bénéfices de CBS se sont pratiquement évaporés au deuxième trimestre en raison de la crise du marché publicitaire. Le groupe de médias propriétaire de radios et de télévision s'est cependant voulu plus optimiste pour le reste de l'année. « Nous continuons de croire que le second semestre sera bien plus porteur que le premier », a déclaré Leslie Moonves, PDG du groupe. Au deuxième trimestre, le bénéfice net a chuté de 96% à 15 millions de dollars, soit 2 cents par action.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est de 8 cents, soit un de mieux que le consensus Thomson Reuters.
Les ventes ont reculé de 11% à 3,39 milliards de dollars, ce qui est inférieur au consensus de 3,03 milliards de dollars.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Confrontés à un manque de visibilité pour les prochains mois, de nombreux acteurs, dont JCDecaux et NRJ, mettent en place des plans d'économies. TF1 a augmenté son objectif de réduction de coûts à 70 millions d'euros. Lagardère a appliqué un nouveau plan d'économies à ses activités presse et audiovisuel dans le monde, s'ajoutant à celui engagé il y a deux ans. La crise provoque également des changements beaucoup plus structurels : le modèle gratuit et reposant sur les recettes publicitaires, qui semblait fonctionner sur Internet, est désormais sérieusement remis en cause. Les intervenants s'accordent à penser que le financement de la production d'information ou de contenus de qualité exige d'autres ressources. Le quotidien anglais « The Financial Times » combine ainsi accès gratuit et modèle payant en proposant la lecture gratuite de 30 articles par mois et en faisant payer un abonnement au-delà. « Le Monde » et « Les Echos » pratiquent également ce type de politique. Quant au «Figaro », il réfléchit à développer des contenus payants sur son site. D'autres proposent des services ou produits pour compléter leurs revenus. C'est le cas de « Femme actuelle » et de « Elle ».