Guerbet a enregistré une hausse de 3,5% de son chiffre d'affaires au premier semestre 2009 à 162 millions d'euros, contre 157 millions d'euros enregistrés au premier semestre 2008. Dotarem a progressé de 17,5 % en volume et 10,9% en valeur. "Guerbet a renforcé sa position de leader en IRM et gagne 4 points de parts de marché en Europe", s'est félicité le groupe pharmaceutique dédié à l'imagerie médicale. Le marge brute a toutefois diminué de 4 millions d'euros. "L'augmentation de NOS prix de revient industriels est responsable de plus de la moitié de cette baisse", a souligné le groupe.
"Au second semestre, nous prévoyons un renforcement de la croissance des ventes, notamment de Xenetix qui va se traduire par une reprise de l'activité de production aussi bien chimique que pharmaceutique. Ceci va nous permettre d'améliorer nos prix de revient industriels. C'est pourquoi, nous comptons sur une évolution positive de la rentabilité au deuxième semestre tout en poursuivant nos efforts d'innovation à un rythme élevé", a indiqué Guerbet concernant ses perspectives.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
Avec l'expiration des brevets de médicaments vedettes comme le Lipitor de Pfizer ou l'Effexor de Wyeth, le secteur devrait subir la disparition de 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires au niveau mondial d'ici à cinq ans. Pour faire face à ce phénomène, trois grosses opérations (de plus de 40 milliards de dollars chacune) ont été récemment annoncées : la première concerne l'acquisition par le suisse Roche de la totalité du capital de sa filiale Genentech, deuxième groupe américain des biotechnologies. La seconde est relative au rachat de Wyeth, fabricant de l'Advil, par l'américain Pfizer. Enfin la dernière porte sur l'absorption de Schering-Plough par Merck. Pour tous les acquéreurs l'objectif est de consolider leur portefeuille de médicaments. Ces rachats soulignent également l'intérêt croissant pour les biotechnologies et la diversification visée par les groupes dans ce domaine. D'autres opérations devraient voir le jour en considérant notamment la crainte des acteurs face à la réforme du système de santé prônée par le nouveau président américain Barack Obama.