Accenture gagne 3,38% à 32,71 dollars, après avoir dévoilé des bénéfices en baisse mais au-dessus du consensus. Le groupe américain de services informatiques a fait état d'une baisse de 5,3% de son bénéfice net au troisième trimestre de son exercice fiscal 2008-2009 en raison de la robustesse du dollar et de la baisse de la demande liée à la crise économique. Ces résultats ont néanmoins dépassé les attentes de Wall Street. Le bénéfice net d'Accenture est ressorti à 444 millions de dollars, ou 68 cents par action contre 74 cents par action un an plus tôt.
Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur 64 cents.
Le chiffre d'affaires du leader du consulting a reculé de 16% à 5,15 milliards de dollars.
Dans son communiqué, le groupe a déclaré qu'il percevait des signes favorables d'évolution de l'activité. Pour preuve, Accenture a revu à la hausse sa prévision de bénéfice par action annuel. La société table sur un résultat de 2,67 à 2,70 dollars par action, contre une fourchette 2,60 à 2,67 dollars prévue auparavant. Les analystes anticipent 2,64 dollars. Enfin, la firme table sur 23 à 25 milliards de dollars de nouveaux contrats sur l'année.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
D'après la Fédération nationale du transport routier (FNTR), les dépôts de bilan dans ce secteur ont presque doublé en 2008 par rapport à 2007, pour atteindre 2122. Cet organisme et la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF), se sont unis pour appeler l'Etat au secours. La FNTR souhaite une procédure de sauvegarde pour encadrer le cabotage (c'est-à-dire la possibilité pour un transporteur routier d'effectuer des services à l'intérieur d'un Etat dans lequel il n'est pas établi). Celui-ci doit être libéralisé en France au 1er mai 2009 pour les pays d'Europe de l'Est ayant adhéré à l'Union en 2004 (Pologne, République tchèque, Slovaquie), ce qui pourrait affaiblir davantage les acteurs français. TLF propose cinq mesures d'urgence, comme une accélération du remboursement partiel de la tipp (Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers) ou un échelonnement significatif du paiement des dettes fiscales et sociales.