Hennes et Mauritz (H&M) a enregistré un bénéfice avant impôt de 5,78 milliards de couronnes suédoises (526 millions d'euros) au deuxième trimestre contre 5,43 milliards un an plus tôt. Le géant suédois de l'habillement a battu le consensus des analystes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur 5,67 milliards. "Les ventes dans les nouveaux pays où H&M s'est implanté, le Japon et la Russie, ont dépassé NOS attentes", a expliqué H&M.
De mars à mai, le numéro trois mondial du secteur du prêt-à-porter a enregistré un résultat d'exploitation de 5,671 milliards de couronnes, en hausse de 10% par rapport à la même période de 2008.
Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a bondi de 23%, à 26,54 milliards de couronnes suédoises, ou 2,4 milliards d'euros.
En revanche, les ventes du mois de mai sont restées stables, alors qu'une progression de 1,4% était attendue, tandis que le chiffre d'affaires dans les magasins ouverts depuis un an au moins a chuté de 9%, alors qu'un recul de 8,5% était prévu.
H&M a expliqué que les effets de change avaient continué à peser sur les marges. La récession a également pénalisé les ventes, en particulier en Espagne, aux Etats-Unis et dans les pays nordiques, a indiqué le géant suédois.
Le groupe n'a pas communiqué de prévisions, mais il a précisé qu'il restait "optimiste". L'objectif d'ouvrir 25 nouveaux magasins cette année a également été maintenu.
M-L.H.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Pour soutenir l'essor du commerce électronique, un facteur est essentiel : la confiance des acheteurs. Or celle-ci a été mise à mal au second semestre 2008 avec la liquidation de plusieurs acteurs de la vente à distance, dont la Camif. Sur la période, le nombre de réclamations auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) suite à des produits non livrés et non remboursés ont véritablement explosé sur six mois (+1714% !) pour atteindre 2014 requêtes. L'enjeu pour la Fevad est donc de rassurer les consommateurs en instaurant un dispositif qui les protège. Elle propose que le client qui a payé par carte bancaire ne soit débité qu'après expédition des articles ou qu'une garantie soit émise par un tiers. Elle souhaite également que le consommateur puisse s'opposer au débit de sa carte ou de son chèque un mois après l'annonce de l'ouverture d'une procédure collective de la société, qui doit communiquer ses difficultés sur son site.