Ausy a enregistré au premier trimestre 2009 un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 6,1% à
35,7 millions d'euros, contre 33,6 millions d'euros au premier trimestre 2008. La croissance organique est ressortie à 5%. "Cette progression est d'autant plus remarquable qu'elle s'inscrit dans un contexte économique difficile et s'effectue sur une base de comparaison très élevée : au premier trimestre 2008, le chiffre d'affaires affichait déjà une croissance organique de plus de 18%", s'est félicité le groupe dans un communiqué.
La croissance du groupe a été tirée par l'activité en France (94% du CA) dont le chiffre d'affaires s'est inscri en hausse de 6,7% à 33,5 millions d'euros (contre 31,4 millions d'euros au premier trimestre 2008).
Le chiffre d'affaires du Belux est ressorti à 2,13 millions d'euros contre 2,17 millions d'euros en 2008, en baisse de 1,7%.
Concernant ses perspectives, le groupe indique qu'il "s'appuiera sur des investissements internes mais également sur des croissances externes sélectives tout en préservant les équilibres financiers du groupe".
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le Syntec Informatique, l'organisme professionnel des SSII, éditeurs de logiciels et sociétés de conseil, qui avait tablé fin 2008 sur une croissance comprise entre 2% et 4% du marché pour le premier semestre 2009, pourrait revoir ses prévisions à la baisse. Compte tenu du manque de visibilité, il ne peut établir de prévision annuelle pour le marché français. Il en est de même pour les entreprises. Capgemini, qui anticipe jusqu'à 2% de recul de son activité au premier semestre 2009, ne peut fournir d'objectif pour le reste de l'année. Selon Syntec Informatique, l'«offshore» représente environ 4% des services informatiques consommés en France, soit plus de 1 milliard d'euros à fin 2008. Après la crise, cette pratique devrait se renforcer. L'Inde capte environ 40% de ce montant. Le reste est effectué au Maroc, en Tunisie, en Espagne et en Europe de l'Est. La sous-traitance indienne s'opère essentiellement via des SSII occidentales présentes dans ces pays (comme Capgemini, Accenture, ou Atos Origin) et par des « pure players » indiens tels que Tata Consultancy Services ou Infosys Technologies.