
Le constructeur allemand Opel a six prétendants, dont des fonds souverains, l'équipementier automobile canadien Magna, en plus de l'italien Fiat, affirme mardi le Financial Times, citant des sources proches de General Motors, la maison-mère d'Opel.
"Jusqu'à six entités autres que Fiat (...) restent intéressées par General Motors Europe", les activités européennes de GM, dont Opel est le plus gros morceau, selon le quotidien des affaires britannique.
Selon les sources citées par le FT, outre l'équipementier automobile canadien Magna, qui a confirmé lundi mener des discussions qui pourraient l'amener à prendre une participation minoritaire dans Opel, et le fonds souverain d'Abou Dhabi, qui avait exprimé son intérêt début avril, trois fonds d'investissement non identifiés ainsi que le fonds souverain de Singapour sont intéressés.
Magna, qui a la préférence de nombre de salariés et d'hommes politiques allemands, s'allierait avec l'oligarque russe Oleg Deripaska, avance le FT, une hypothèse déjà évoquée par la presse canadienne.
Fiat, qui vient de finaliser son alliance avec Chrysler, a présenté lundi au gouvernement allemand, les grandes lignes de son plan de reprise d'Opel.
Cette fusion ferait naître un groupe au chiffre d'affaires d'environ 80 milliards d'euros et produisant 6 à 7 millions de véhicules par an, soit l'un des premiers mondiaux du secteur derrière le numéro un, le japonais Toyota, et rivalisant avec l'allemand Volkswagen.