Au premier trimestre, le chiffre d'affaires de Dreamnex s'est élevé à 17,495 millions d'euros, en baisse de 7,5%. « Le secteur n'est pas complètement épargné par la crise économique », a expliqué le spécialiste européen de l'internet de charme.
L'activité Divertissements a le mieux résisté avec un repli de 4,3% des ventes à 13,423 millions d'euros. « La baisse de la consommation générale a pesé sur la partie achats de minutes du service de webcams, sans toucher l'activité générée sous forme d'abonnements webcams et VOD », a précisé le groupe. L'activité vente de Produits a reculé de 10,4% à 2,037 millions d'euros. L'activité Rencontre a atteint 1,934 million d'euros, en recul de 21,4%. Dreamnex a mis en cause un effet de base défavorable.
Réagissant à cette publication, Patrice Macar, PDG, a déclaré : « Le Groupe DreamNex fonctionne avec une structure légère, et les charges sont principalement variables. La pression actuelle sur les ventes n'entamera donc pas la capacité du groupe à générer une forte rentabilité».
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad), la croissance en France des ventes des sites de commerce en ligne devrait ralentir. Après une hausse de 34% en 2007, l'activité des sites de ventes en ligne ne progressera plus que de 27% en 2008, puis de 22% en 2009 et de 17% en 2010. D'après une analyse du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), Internet est récemment devenu le premier mode de vente à distance en France, largement devant la vente par courrier et le téléphone. Les acteurs de la vente à distance doivent s'adapter à cette évolution. En effet, du fait d'une durée de vie écourtée des collections, leurs marges sont réduites. La Redoute, dont la moitié du chiffre d'affaires passe par le Web, doit adapter ses coûts de structure. Le groupe va fermer ses 81 boutiques relais en France, et supprimer 430 postes sur quatre ans.