Xilam a présenté ses résultats 2008 marqués par le retour à la rentabilité. L'année dernière, la société de production audiovisuelle et multimédia a enregistré un résultat net de 809 000 euros contre une perte de 3,753 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat opérationnel s'est élevé à 1,49 millions d'euros à comparer avec une perte de 3,331 millions d'euros en 2007. Xilam explique que ce redressement est le fruit de son recentrage stratégique sur la production de dessins animés pour la télévision couplé à un carnet de commandes plein, avec 4 séries produites en 2008.
Plus précisément, Xilam met en avant une nette augmentation du chiffre d'affaires télévision inhérente au volume d'heures livrées, les performances du catalogue qui génère des résultats record (plus de 2 millions d'euros) et des frais de structure maîtrisés malgré l'activité soutenue.
« L'exercice 2009 sur la lancée de 2008 », a annoncé Xilam. Au cours de l'exercice, la société livrera les 18 derniers épisodes de Rahan, les 30 derniers épisodes de Mr. BéBé et les 9 derniers épisodes d'Oggy et les cafards saison 3. Une nouvelle série de Xilam est entrée en production début février. Xilam précise que Les Dalton (78 x 7 minutes) ont déjà séduit France 3 et Canal+, et suscitent l'intérêt des acheteurs étrangers. Les 20 premiers épisodes seront livrés avant la fin de l'exercice. Enfin Xilam envisage de mettre en production au moins une nouvelle série au quatrième trimestre.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Pour survivre, la presse écrite doit adopter un nouveau modèle économique. La diversification vers internet est une opportunité mais les revenus sont bien moindres. Selon le cabinet de conseil en stratégie OC&C Strategy Consultants, la presse économique française subirait un surcoût d'environ 300 millions d'euros par an du fait de charges d'impression et de distribution plus élevés qu'ailleurs. Selon ces estimations, la presse écrite payante française devrait globalement être déficitaire en 2010-2011. Le nouveau président de la Fédération nationale de la presse française (FNPF) a émis un ensemble de propositions pour sortir de cette situation. La réduction des coûts de production y figure au premier rang. Des interventions de l'Etat sont également demandées notamment en égalisant le taux de TVA pour le support papier, qui bénéficie d'un taux réduit de 2,1%, et la presse écrite en ligne, pour laquelle la TVA s'élève à 19,6%.