Regain d'espoir dans le paysage bancaire britannique aujourd'hui. Les principaux établissements du pays sont à la pointe du rebond généralisé du secteur. Le titre Barclays décollait de 21,46% à 90 pence dans l'après-midi après avoir annoncé aujourd'hui la tenue de discussions concernant la vente de sa filiale iShares. Cette annonce vient confirmer les informations publiées dans la presse britannique concernant une vente possible de cette filiale de fonds indiciels cotés.
Barclays a confirmé «avoir eu des discussions avec un certain nombre de parties intéressées dans le cadre de l'examen régulier du portefeuille d'activités du groupe». Barclays pourrait récupérer jusqu'à cinq milliards de livres grâce à la cession d'iShares selon la presse britannique. Une telle opération pourrait permettre à la banque d'éviter de recourir au plan de garantie des actifs proposé par le gouvernement britannique.
Barclays a toutefois reconnu avoir entamé des discussions avec Londres concernant un éventuel recours à ce programme. Contrairement à Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking Group, Barclays n'a pas fait appel à l'Etat jusqu'à présent.
Barclays a également annoncé que l'année 2009 avait bien débuté. La banque a évoqué un «bon démarrage», et a ajouté que l'activité du groupe continuait à «bien se porter».
De son côté, HSBC (+ 6,62% à 440 pence) a annoncé qu'elle ne comptait pas faire pas appel à l'aide du gouvernement, selon les déclarations de Douglas Flint, le directeur financier, cité sur le site internet du South China Morning Post. Le dirigeant a en outre estimé «très peu probable» que la banque demande une nouvelle fois des fonds à ses actionnaires après avoir déjà levé 17,7 milliards de dollars.