(AOF / Funds) -
- Société de gestion :
Natixis Asset Management
- Expérience :
21 ans
-
Fonds gérés par Alain Richier et son équipe : une gamme de huit fonds monétaires, six fonds Natixis Cash avec un horizon de placement au jour le jour et deux fonds Natixis Tréso avec un horizon de placement à trois mois.
- Actifs des fonds :
entre 70 et 72 milliards d'euros
Alain Richier
a vingt et un ans d'expérience dans la gestion monétaire. Il dirige depuis janvier 2007 le département de gestion monétaire de Natixis Asset Management (NAM), comprenant 16 personnes. Ce département est divisé en trois pôles : la gestion monétaire indexée, la gestion monétaire tactique ainsi que l'évaluation et la modélisation des instruments financiers. Sept gérants s'occupent de la gestion monétaire tactique, arbitrant entre la possibilité de faire de l'allocation à taux fixes ou à taux variables, et quatre gérants font de la gestion monétaire indexée sur des indices du marché monétaire (Eonia, etc.). Alain Richier fait partie de NAM depuis dix-sept ans. Auparavant, il avait été gérant obligataire et monétaire à la Banque Hervet, puis à la BFCE et enfin à la Banque Demachy, Worms & Cie.
La stratégie d'investissement du gérant
:A la tête du département monétaire de Natixis Asset Management (NAM) - qui gère entre 70 et 72 milliards d'euros d'encours sous gestion et est numéro un en France en matière de gestion de trésorerie et numéro deux en Europe -, Alain Richier, avec ses équipes, vient de repenser totalement la gamme des fonds monétaires. «Depuis l'été 2007, nous avons renforcé considérablement NOS règles de pilotage des risques de crédit et de liquidité pour répondre aux exigences nées de cette crise majeure, explique Alain Richier. Parallèlement, nous avons redéfini notre gamme monétaire pour les grands comptes. Cette dernière est aujourd'hui en place et anticipe sur la nouvelle réglementation AMF à venir en matière d'opcvm monétaires. Surtout, elle cherche à répondre aux exigences accrues de nos investisseurs pour plus de clarté et de lisibilité de l'offre.» Pour contrôler le risque de crédit, l'univers d'investissement a été réduit à une centaine de noms, contre plusieurs centaines précédemment. Les signatures sélectionnées sont concentrées sur les émetteurs les mieux notés en zone euro et en Europe, qu'il s'agisse d'entreprises ou d'institutions financières. Les signatures retenues ont évolué au fur et à mesure de la crise. En ce qui concerne le risque de liquidité, les maturités ont été réduites. «Nous avons acquis uniquement des créances inférieures à trois mois ou de maturité résiduelle supérieure à trois mois, selon Alain Richier. Notre objectif a été de piloter le plus finement possible la liquidité, afin de pouvoir faire face, éventuellement, à des demandes de rachats.» Ce process de gestion s'est ensuite traduit par la mise en place d'une nouvelle gamme. Celle-ci prend également en compte les nouvelles exigences de l'Autorité des marchés financiers (AMF), pour entrer dans la catégorie des fonds monétaires réguliers. «Les politiques de placement des OPCVM participant à notre nouvelle gamme intègrent d'ores et déjà ce que l'on peut anticiper des possibles évolutions de la réglementation AMF concernant les OPCVM de trésorerie dont l'une des principales caractéristiques devrait être la réduction de la durée de vie des actifs détenus.» La nouvelle gamme comprend deux sous-familles, quatre fonds nommés Natixis Cash, dont la durée de vie moyenne des titres est strictement inférieure à trois mois, et deux fonds baptisés «Natixis Tréso», dont la durée de vie peut être supérieure. «Nous avons conçu une gamme très lisible à travers la dénomination des fonds, explique Alain Richier. Les fonds Cash sont très liquides et ont un horizon d'investissement au jour le jour, tandis que les fonds Tréso s'adressent aux investisseurs institutionnels qui souhaitent privilégier le rendement et ont un objectif de surperformance par rapport à l'Eonia.»
Sandra Sebag
Les titres préférés du gérant = :
Les créances bancaires émises par les plus gros établissements de crédit européens bénéficiant des plans de soutien étatiques
: les créances de ces émetteurs continuent de bénéficier de spreads très généreux, alors même qu'ils bénéficient de garanties explicites ou implicites des Etats concernés.
Les créances corporate de secteurs défensifs.
Deux secteurs semblent à ce titre devoir être privilégiés : le secteur des utilities et celui des opérateurs téléphoniques.
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