Areva a annoncé mercredi dernier la signature de plusieurs contrats ou accords au Brésil, notamment dans le domaine nucléaire. Un protocole d'entente a été finalisé confirmant la coopération industrielle entre Areva et l'électricien brésilien Eletronuclear en vue d'une coopération en faveur de l'accroissement du parc de réacteurs brésiliens. Dans un communiqué, Areva a précisé que le groupe français «se rendra également disponible pour fournir à son partenaire l'expertise requise pour la fabrication du combustible nucléaire nécessaire au fonctionnement de ce parc».
Areva et Eletronuclear ont également signé un contrat de services pour le réacteur existant Angra 1. Anne Lauvergeon et Jorge Palmeira, le PDG de l'électricien Eletronorte, ont enfin signé un contrat pour la fourniture d'une sous-station d'un montant d'environ 20 millions d'euros au groupe brésilien.
«Fortement implanté au Brésil, Areva y emploie 2 700 personnes. Le groupe a construit le réacteur nucléaire brésilien Angra 2 et livré une grande partie des composants du réacteur Angra 3», s'est félicité Areva dans un communiqué.
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Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), un an après l'ouverture du marché de l'énergie, seulement 300000 particuliers et petits professionnels ont changé d'opérateur. Ce chiffre est très faible comparé aux 29,5 millions de consommateurs d'énergie. Le maintien des tarifs réglementés et la possibilité de revenir à ces tarifs pour les Français qui ont testé d'autres opérateurs, permettent à EDF de limiter la concurrence. Gaz de France doit, en revanche, affronter des nouveaux entrants, fournisseurs alternatifs dans le gaz. L'entreprise a mené une politique commerciale dynamique visant à fidéliser ses 11 millions de clients. Il s'agit de leur garantir un service de qualité et une offre duale électricité-gaz qui soit intéressante. Cette politique lui a permis de gagner 290000 clients dans l'électricité selon ses dirigeants. Néanmoins la nouvelle entité, GDF-Suez, dispose encore de capacités de production limitées dans l'électricité. Détenir ses propres capacités de production dans l'électricité de pointe (avec les centrales à gaz ou hydrauliques par exemple) est pourtant un atout non négligeable pour pouvoir procéder à des échanges contre de l'électricité de base (nucléaire). Les nouveaux entrants, comme l'opérateur Poweo, qui a conforté sa place de troisième opérateur français à fin juillet, mènent déjà cette politique.