Le pétrole rebondissait vendredi en début d'échanges européens, après avoir touché 47,40 dollars à Londres et 48,25 dollars à New York, des plus bas depuis trois ans et demi.
Vers 11H00 GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 49,26 dollars dollars, reprenant 1,18 dollar par rapport à la clôture de jeudi soir.
A la même heure, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre, coté sur le marché new-yorkais Nymex, s'échangeait à 50,01 dollars, en hausse de 59 cents.
Tombés au plus bas depuis plus de trois ans durant les échanges asiatiques (47,40 dollars à Londres, un niveau plus vu depuis février 2005, et 48,25 dollars à New York, un plus bas depuis mai 2005), les prix du pétrole rebondissaient vendredi alors qu'une série d'initiatives gouvernementales apportaient une bouffée d'espoir aux marchés.
Le gouvernement du Japon s'est notamment dit prêt à intervenir sur les marchés si les variations des valeurs cotées ou des monnaies fluctuent trop dangereusement. De son côté, la Commission européenne peaufine un plan de relance qui doit être dévoilé mercredi.
Les spéculations quant à une nouvelle baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui va se réunir à deux intervalles rapprochés, le 29 novembre dans la capitale égyptienne, puis le 17 décembre à Oran (Algérie), contribuaient également à soutenir les prix.
Entretenant cette attente, Choukri Ghanem, chef de la compagnie pétrolière libyenne et représentant de son pays à l'Opep, a déclaré vendredi à l'AFP que le "marché pétrolier a besoin d'une action" pour enrayer la baisse des prix. Par rapport à ses records de l'été dernier (147,50 dollars à Londres, 147,27 dollars à New York), le baril a perdu 100 dollars, soit les deux tiers de sa valeur.
Jeudi, le pétrole avait cassé le seuil des 50 dollars à Londres et à New York, pour la première fois depuis respectivement deux ans et quatre ans.