Marks & Spencer s'offre 7,25% à 225,50 pence, malgré la publication de ventes en forte baisse au Royaume-Uni au deuxième trimestre. Sur son marché domestique, le distributeur britannique a vu les ventes de produits alimentaires chuter de 5,9% en données comparables de juillet à septembre, tandis que celles hors rayon alimentaire ont reculé de 6,4%. Mais cette contre-performance n'a pas surpris les analystes, qui s'attendaient même à pire. Le consensus Reuters tablait ainsi respectivement sur -6,5 et -6,4%.
"La confiance du consommateur reste fragile et l'ENVIRONNEMENT de la distribution imprévisible", a déclaré Stuart Rose, le directeur général de Marks and Spencer. "Les consommateurs sont de plus en plus prudents quant à leur budget", a notamment constaté le dirigeant.
Réagissant face à cette situation économique difficile, M&S a indiqué qu'il allait réduire ses investissements à 700 millions de livres sterling (887 millions d'euros), contre 800 à 900 millions annoncés précédemment.
La hausse des coûts opérationnels pour l'exercice en cours sera également limitée à 4-5%, contre une croissance de 7% prévue initialement.
Si le Royaume-Uni semble en proie à la récession, l'international permet au groupe de garder la tête hors de l'eau : les ventes y ont bondi de 24,2% au deuxième trimestre.
Début septembre, JP Morgan avait relevé son objectif de cours sur Marks & Spencer de 200 à 220 pence, en maintenant sa recommandation Sous-pondérer.
M-L.H.