Renault a dévoilé mardi la nouvelle version de sa berline Mégane, un véhicule situé dans le coeur de sa gamme et dont le renouvellement constitue "un événement très important" pour le groupe, a indiqué le directeur du programme Mégane, Bruno Ancelin.
La berline Mégane, en version 5 portes, sera présentée au prochain Mondial de l'automobile en octobre à Paris. Elle sera commercialisée à la mi-novembre en France, puis dans vingt pays d'Europe avant la fin de l'année, a-t-il précisé.
"C'est un lancement très important pour nous puisque Mégane arrive sur un segment qui fait plus de 5 millions d'automobiles immatriculées en Europe en 2007", a expliqué Bruno Ancelin à l'AFP. Mégane constitue "le coeur de gamme, le coeur du savoir-faire de l'entreprise", a-t-il ajouté.
Le segment de la Mégane est "historiquement le plus important en Europe occidentale" et "contribue largement aux performances de Renault, tant sur le plan des volumes que de la rentabilité", souligne le groupe dans la présentation du nouveau modèle.
En 2007, les ventes mondiales de Mégane, dans ses différentes déclinaisons, se sont élevés à 650.000 véhicules, sur un total de 2,5 millions. Le modèle est actuellement vendu dans 75 pays, outre l'Europe occidentale, et représente actuellement 30% des ventes mondiales de Renault et 30% de ses ventes sur l'Europe de l'ouest, son principal marché.
La nouvelle Mégane sera déclinée en six modèles d'ici 2010, comme c'est le cas pour la version actuelle, avec notamment un coupé et le nouveau monospace Scénic, qui apparaîtra dans quelques mois.
Comme actuellement, la berline Mégane sera fabriquée dans l'usine espagnole de Palencia, tandis que le Scénic continuera à être produit en France, à Douai (Nord).
Les investissements pour cette nouvelle voiture se sont élevés à 1,8 milliard d'euros, un "ticket d'entrée" réduit de 15% par rapport à la précédente Mégane.
Les caractéristiques de la nouvelle Mégane assorties d'une série de photos ont été dévoilées par Renault sur son site mardi. Le même jour, le groupe a présenté au comité central d'entreprise les détails de son plan de 4.000 départs volontaires en France.