EDF Energies Nouvelles (+2,21% à 41,48 euros) figure parmi les principales hausses du srd après l'annonce de la mise en service du parc éolien de Walkway, d'une puissance installée de 14 MW. Ce nouveau parc éolien, situé dans le comté de Durham, au nord-est de l'Angleterre, regroupe 7 éoliennes d'une puissance unitaire de 2 MW, a précisé la filiale à 50% d'EDF. Ces éoliennes ont été fournies par le fabricant allemand REpower. Avec le parc éolien de Walkway, EDF Energies Nouvelles dispose au Royaume-Uni d'une capacité brute de 117 MW en exploitation.
Trois parcs supplémentaires d'une capacité totale de 88 MW bruts sont en cours de construction.
EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
Créé en 1990, EDF Energies Nouvelles (EDF EN) est un acteur d'envergure internationale sur le marché de la production d'électricité verte, disposant au 30 Juin 2007 d'une capacité installée de 1 188 MW bruts dans le monde (dont 868 MW nets), auxquels s'ajoutent 1 199 MW bruts en cours de construction (630 MW nets). Présent dans neuf pays européens et aux Etats-Unis, EDF EN est actif sur quatre filières d'énergie renouvelable (l'éolien, le solaire, la biomasse et l'hydraulique). L'éolien représente aujourd'hui plus de 80% de sa capacité installée. EDF Energies Nouvelles est présent sur l'ensemble de la chaîne de valeur : développement, construction, production et exploitation/maintenance. Le groupe exerce également une activité de développement-vente d'actifs structurés qui consiste principalement à vendre des actifs de production d'énergie renouvelable à des particuliers ou à des sociétés de services énergétiques. EDF Energies Nouvelles est filiale à 50% du groupe EDF.
FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR
Les points forts de la valeur
- Les perspectives de développement du groupe sont prometteuses et son modèle économique offre des garanties.
- L'ENVIRONNEMENT macroéconomique ainsi que réglementaire est favorable à l'essor des énergies renouvelables.
- EDF Energies Nouvelles poursuit son programme de développement aux Etats-Unis dans un marché stimulé par le récent renouvellement de l'incitation fiscale américaine jusqu'à fin 2008.
Les points faibles de la valeur
- Il existe un risque sur l'évolution du prix des turbines utilisées par EDF EN ainsi que sur l'approbation des plannings et des contrats par les différentes autorités.
- La valorisation actuelle du titre est dans l'ensemble jugée un peu élevée.
COMMENT SUIVRE LA VALEUR
- Le titre EDF EN a tendance à réagir positivement à l'annonce d'augmentation de la capacité de production du groupe alors que la demande en énergies renouvelables ne cesse de progresser.
- Comme les autres groupes énergétiques, EDF EN bénéficie des hauts niveaux atteint par les prix du pétrole, qui favorisent le développement d'énergies alternatives.
- Le secteur de l'énergie et des services aux collectivités est depuis un an entré dans une phase de consolidation. EDF EN pourrait se lancer dans des acquisitions à l'étranger afin de renforcer sa présence en Europe et aux Etats-Unis.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Le verdict des parlementaires européens, rendu mi-juin, relance le débat sur la séparation patrimoniale des activités de production et de transport des électriciens européens. En effet, en obligeant les énergéticiens européens produisant de l'électricité à céder leurs réseaux de transport, il s'oppose à l'accord conclu le 6 juin dernier à Bruxelles entre les gouvernements des Vingt-Sept, qui laissait aux opérateurs le choix de céder ou garder leurs réseaux de transport. Ils se conforment néanmoins à la proposition initiale de la Commission Européenne, qui imposait dans sa directive de 2003 une séparation juridique entre la production et la distribution d'énergie. L'objectif étant de casser les monopoles et favoriser la concurrence au profit du consommateur final. Face aux ambitions du futur groupe GDF-Suez, et pour compenser ses pertes de part de marché en France avec l'ouverture du marché à la concurrence, EDF poursuit sa politique d'internationalisation. Il est ainsi prêt à payer 515 millions d'euros pour racheter les 25,5% de GDF dans SPE, numéro deux belge de l'électricité. Néanmoins cette opération risque d'être compliquée par le fait que le Britannique Centrica dispose d'un droit de préemption pour acquérir la participation de Gaz de France. EDF souhaite également acquérir British Energy pour un prix d'acquisition d'environ 14 milliards d'euros. Pour le moment le gouvernement britannique n'a pas donné son accord.