Il y a une "inquiétude" mais pas de panique chez les épargnants des "coopératives de croissance" bretonnes dont le président a été mis en examen jeudi, ont affirmé vendredi des intermédiaires financiers, qui avaient proposé à leurs clients ces placements.
Jean-Jacques Defaix, le gérant d'un réseau d'une quarantaine de "coopératives de croissance" en France, a été mis en examen devant la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Rennes pour "abus de confiance, abus de biens sociaux et escroquerie en bande organisée".
"Des clients m'ont fait part de leur inquiétude. Ils m'appellent, je les rassure, pour l'instant, les comptes sont bloqués jusqu'à lundi", a déclaré à l'AFP un mandataire brestois du système de financement coopératif, qui représente 1.300 épargnants principalement en Bretagne.
Le parquet de Quimper a bloqué une partie des 32 millions d'euros collectés par les coopératives, décision contestée dans une procédure en référé lancée par l'avocate de M. Defaix devant le tribunal et dont le délibéré sera rendu lundi.
"C'était la dernière des choses à faire (le blocage, ndr) si on a le souci de pérenniser les activités des entreprises", a estimé Erwan Nicolas, un conseiller juridique proche de Jean-Jacques Defaix.
Une soixantaine de pme ont bénéficié de financements selon le juriste qui a fustigé le gel des fonds qui signerait, selon lui, "la condamnation des investisseurs".
Il a néanmoins admis des "maladresses" dans la gestion des coopératives par Jean-Jacques Defaix, un ingénieur électronicien retraité, également connu pour être le président de l'Association d'Aide contre les Abus bancaires.
"Je suis navré de ce qui lui arrive parce que c'est un type bien", a déclaré à l'AFP Eric Wallez, un mandataire dans le sud de la France.
Le financement coopératif de Jean-Jacques Defaix apporte "une bouffée d'oxygène à des entreprises qui n'ont pas l'écoute du système bancaire", a-t-il expliqué.
Les fonds - rassemblés par les coopératives qui réunissent chacune 99 épargnants maximum - sont rémunérés à 3 pour cent s'ils permettent une défiscalisation ou à 6 pour cent sans avantage fiscal.
La justice cherche à éclaircir précisément les circuits empruntés par l'argent collecté.
Pot - Samedi 19 Février 2011 à 17:01
L’Affaire des coopératives de croissance et des petites entreprises: Les mandataires CIF
Alors que la liquidation de 11 coopératives sur les 17 assignées a été prononcée le 14 février
2011, le Tribunal de commerce de QUIMPER s’étant déclaré incompétent concernant les six
coopératives officiant en dehors du Finistère, les Conseillers en Investissement Financier
(CIF) sont regroupés et unis afin de défendre les intérêts de leurs clients.
Rappel de l’historique : Jean Jacques DEFAIX, crée en 2002 l’association d’aides contre les
abus bancaires regroupant 16000 adhérents.
Le succès est total et l’association accumule de nombreuses victoires dans la défense des
petits épargnants.
En 2007, il crée les coopératives de croissance et les coopératives des petites entreprises
permettant de lever des fonds auprès d'investisseurs pour financer des PME.
Basé sur le mutualisme, dont le centenaire sera célébré cette année, fonctionnant sur un
schéma simple, le système présentait toutes les garanties de fiabilité (assuré en outre par un
grand nom de l’assurance) ainsi qu’une philosophie résolument éthique.
Les coopératives connaissent également un très beau succès au point de se retrouver avec 34
millions d’euros sous gestion.
Le 04 novembre 2010, la totalité des avoirs des coopératives a été gelée par le procureur de
Quimper, à qui la cellule TRACFIN a fait part de soupçons qu’il convenait de vérifier.
Le 30 novembre 2010, après une tempête médiatique, le tribunal de commerce de Quimper
nomme un administrateur judiciaire, pour 27 des 40 coopératives, soit près d’un mois après le
gel des avoirs : Et en attendant ? A ce jour nous en sommes à près de 4 mois de mise sous
séquestre des comptes et des fonds, de quoi mettre à terre n'importe quelle entreprise !
N’aurait il pas été plus opportun de permettre à la structure de continuer à fonctionner mais
sous le contrôle de la Justice ?
Cet espoir avait conduit les mandataires Conseillers en Investissement Financier à tenter en
novembre 2010, de proposer une nouvelle organisation pour les coopératives conforme aux
règlements généraux de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et de sécuriser les avoirs
des clients à la banque de France.
Cette initiative a été refusée à plusieurs reprises sans qu’aucune explication ne leur soit fournie.
Une assemblée générale extraordinaire a aussi été demandée à l’initiative de très nombreux
clients. Cela a aussi été refusé, là encore sans la moindre justification sérieuse ! Certains
clients ont demandé la copie de leurs pièces à l’administrateur, pour produire leur
créance, même punition. C’est une privation manifeste des droits des sociétaires!
La priorité des CIF est la défense des intérêts de leurs clients ; il est en effet primordial de permettre
à ces derniers de recouvrer leurs avoirs et d’obtenir des réponses sur leurs modalités de
remboursement, sur les raisons pour lesquelles, les avoirs ont été gelés et les coopératives ont
cessé de fonctionner.
C’est la raison pour laquelle ils ont décidé d’engager la responsabilité des coopératives.
L’origine de cette affaire se trouve, semble-t-il dans une déclaration de soupçons sur un
virement de 500000 euros vers la Chine.
Cela alors même que cette opération s’inscrivait dans le projet « Village de France » situé à
TAINING dans la Province du FUJIAN.
Ce projet mêlant complexe touristique et centre d’affaires s’inspire des anciens comptoirs
commerciaux.
La province du FUJIAN est, en termes de PIB par habitant, la septième des 23 qui composent
la République Démocratique de Chine.
Malgré les évènements en France, l’inauguration du centre d’affaires a eu lieu le 19 et 20
novembre 2010.
Inauguration à laquelle étaient présentes les autorités de la Province.
www.dailymotion.com/.../xfwvuj_inauguration-village-de-france-et-ecole-itv-en-chine_sport
sabineenchine.blog4ever.com/.../lire-article-432235-1889459-le projet villagedefrance.html
Quant aux 500000 euros, ils étaient destinés à permettre de finir le chantier du complexe
touristique dont l’inauguration était programmée lors des festivités du Nouvel An chinois
Les modalités de ce projet ont été débattues et votées en assemblée générale par les
coopératives.
D’ailleurs, le Ministère des Affaires Etrangères saluait l’intervention de ces dernières comme
une formidable initiative française.
http://www.ambafrance-cn.org/imprimer.html?id_article=8074&lang=fr