Partie avec un temps de retard sur les objectifs européens en 2006, la filière de récupération des déchets électroniques (DEEE) a semble-t-il donné un coup d'accélérateur l'an dernier. Mais avec 28,5% des déchets ménagers collectés, le chemin est encore long pour parler d'une filière vraiment efficace.
Après avoir connu un démarrage chaotique, les objectifs de collecte fixés par l’Union européenne (4kg/hab/an) sont désormais atteints : en 2009, on comptabilisait ainsi 5,7 kilos de déchets électroniques (DEEE) collectés par habitant contre 2,5 kg en 2007, soit 371 000 tonnes en tout. C’est mieux, mais rapporté au 1,3 million de tonnes de DEEE produites chaque année en France, on atteint un taux de récupération de 28,5% seulement. Et nous sommes encore loin des performances de nos voisins européens, comme les pays scandinaves qui récupèrent 15kg/hab/an ou le Royaume-Uni qui ramasse 10kg/hab/an. 10 kilos, c’est « l’objectif ambitieux » que s'est fixé la France pour…2014. Mais pour arriver à récupérer ces 2,6 millions de tonnes, il va falloir mobiliser davantage une population adepte du stockage de ses appareils usagés.
Un système de collecte à améliorer
Symbole de la difficulté de cette collecte : le téléphone portable. Alors que 22 millions de nouvelles unités sont mises chaque année sur le marché, seules 800 000 sont collectés, tandis que près de 100 millions dormiraient dans nos tiroirs.... Pourquoi si peu de retours, notamment pour les petits appareils, alors que l’on compte désormais 18 600 points de collecte chez les distributeurs, 200 autres chez les acteurs de l’économie sociale et solidaire (Emmaüs ou Envie) et 3 400 dans les collectivités locales ? D’abord, du fait d’une communication encore insuffisante, mais qui devrait être boostée ces prochaines années par des actions conjointes des éco-organismes. Mais aussi du fait de la règle du « un pour un », soit un objet repris pour un acheté en magasin, qui « constitue un frein indiscutable à la réception de tous les déchets en magasin », notaient les auteurs d’un rapport interministériel très critique « TIC et développement durable » publié l’an dernier.
Partie avec un temps de retard sur les objectifs européens en 2006, la filière de récupération des déchets électroniques (DEEE) a semble-t-il donné un coup d'accélérateur l'an dernier. Mais avec 28,5% des déchets ménagers collectés, le chemin est encore long pour parler d'une filière vraiment efficace.
Après avoir connu un démarrage chaotique, les objectifs de collecte fixés par l’Union européenne (4kg/hab/an) sont désormais atteints : en 2009, on comptabilisait ainsi 5,7 kilos de déchets électroniques (DEEE) collectés par habitant contre 2,5 kg en 2007, soit 371 000 tonnes en tout. C’est mieux, mais rapporté au 1,3 million de tonnes de DEEE produites chaque année en France, on atteint un taux de récupération de 28,5% seulement. Et nous sommes encore loin des performances de nos voisins européens, comme les pays scandinaves qui récupèrent 15kg/hab/an ou le Royaume-Uni qui ramasse 10kg/hab/an. 10 kilos, c’est « l’objectif ambitieux » que s'est fixé la France pour…2014. Mais pour arriver à récupérer ces 2,6 millions de tonnes, il va falloir mobiliser davantage une population adepte du stockage de ses appareils usagés.
Un système de collecte à améliorer
Symbole de la difficulté de cette collecte : le téléphone portable. Alors que 22 millions de nouvelles unités sont mises chaque année sur le marché, seules 800 000 sont collectés, tandis que près de 100 millions dormiraient dans nos tiroirs.... Pourquoi si peu de retours, notamment pour les petits appareils, alors que l’on compte désormais 18 600 points de collecte chez les distributeurs, 200 autres chez les acteurs de l’économie sociale et solidaire (Emmaüs ou Envie) et 3 400 dans les collectivités locales ? D’abord, du fait d’une communication encore insuffisante, mais qui devrait être boostée ces prochaines années par des actions conjointes des éco-organismes. Mais aussi du fait de la règle du « un pour un », soit un objet repris pour un acheté en magasin, qui « constitue un frein indiscutable à la réception de tous les déchets en magasin », notaient les auteurs d’un rapport interministériel très critique « TIC et développement durable » publié l’an dernier.