Le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP), a estimé qu'Eric Woerth était "respecté y compris par l'opposition", mardi, en rendant compte de l'examen à HUIS CLOS de la réforme des retraites sur fond d'affaire Bettencourt.
Le ministre du Travail "est parfaitement à l'aise: il écoute beaucoup, il est très concret, il est respecté, y compris par l'opposition. Il y aura toujours des déclarations de forme, mais je pense que M. Woerth est à son poste et il le fait sérieusement", a déclaré M. Méhaignerie à la presse.
L'Elysée avait annoncé un peu plus tôt que le Conseil des ministres examinerait mercredi matin la demande d'audition d'Eric Woerth officiellement formulée par le parquet de Nanterre dans le cadre de l'affaire Bettencourt et devrait lui donner son feu vert.
L'opposition estime que cette demande du parquet ne permet pas la sérénité des débats.
"Pratiquement personne n'a posé cette question, sauf en début de séance, pendant deux minutes", a dit M. Méhaignerie sans autre commentaire.
M. Méhaignerie a par ailleurs parlé de "l'unité de la majorité" sur la question des retraites.
Les députés de la majorité formulent trois demandes, selon lui: "certains de NOS collègues estiment que le rapprochement public/privé est insuffisant".
D'autres dans la majorité "estiment que, sur la pénibilité, le gouvernement doit faire quelque chose".
"L'épargne-retraite est le troisième point abordé, pour la rendre plus lisible et plus compréhensible", a poursuivi M. Méhaignerie.