La tonalité de cette fin de semaine est à la légère déception après la publication du chiffre définitif du PIB US au titre du 1er trimestre qui est ressorti en progression de 2,7 % contre 3 % anticipé en moyenne et 3 % également lors de la seconde évaluation précédente. Rappelons que le chiffre initial, lors de l'estimation préliminaire s'élevait à 3,2 %.
Les USA ont donc connu 3 trimestres de croissance de suite après la progression de 5,6 % au dernier trimestre 2009 et de 2,2 % au 3 ème et le chiffre se situe globalement dans la moyenne du potentiel de croissance de la première économie mondiale. Cependant sur très longue période, la variation annuelle ci-dessous apparaît encore assez modeste par rapport aux sorties de récession (en gris) précédentes.
Le cac 40 s'enfonce de 1 % à 3519,73 points et retrouve le trading-range entre 3 300 et 3 600 points, ces bornes étant données en terme d'arrondis. Les bornes précises restent sur les seuils maintes fois étudiés soit sur l'ancien gap de fin mai (droites d'appui en gris parallèles à 3474 et 3348) et toujours à 3576 points où les acheteurs ont à nouveau calé aujourd'hui (exactement à 3577,51 points au plus haut en séance)
La configuration redevient plus incertaine à l'inverse de ces 2 semaines passées durant lesquelles les cibles évoquées présentaient des probabilités assez élevées de ralliement à partir de seuils clairement identifiés qui ont envoyé après dépassement des signaux de bonne qualité.
Seule évolution 'palpable' : sous 3450 points, une accélération baissière sur la borne basse est à redouter dans un marché qui aborde la semaine à venir sur une anticipation moyenne pour l'heure (et donc sujette à variation d'ici vendredi prochain) de 100 à 150 000 destructions d'emplois en juin contre des créations à hauteur de 431 000 (41 000 hors emplois gouvernementaux) déclarées au titre du mois de mai. Les anticipations concernant l'indice ISM d'activité manufacturière US apparaissent également en légère baisse pour l'heure par rapport au chiffre du mois dernier tout en restant 'solide' par contre dans l'absolu.