
Le président français Nicolas Sarkozy s'est dit mardi "confiant" dans la possibilité que le Brésil fasse le choix de l'avion de combat français Rafale pour son armée de l'Air.
"Les choses progressent", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse en clôture du sommet de Washington sur la sécurité nucléaire.
M. Sarkozy et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se sont entretenus du dossier mardi matin.
Le Rafale du Français Dassault, qui n'a encore jamais été vendu à l'étranger, est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab pour fournir 36 avions de combat au géant sud-américain, un contrat de plusieurs milliards de dollars.
Le président Lula devrait annoncer son choix à partir de la mi-mai, et non en avril comme prévu initialement.
Il a déclaré à plusieurs reprises que le Rafale avait plus d'avantages pour le Brésil, en raison des transferts de technologie promis sans restrictions par M. Sarkozy lors d'une visite en septembre 2009 à Brasilia.