Les grandes et moyennes surfaces se sont engagées à ne plus accepter les Tickets restaurants et les Chèques déjeuner à partir du 1er mars, afin de respecter la réglementation. Jusqu’à présent, chaque magasin appliquait ses propres règles : certains acceptaient que les clients règlent leurs courses avec des tickets restaurants, quel que soit le montant du chariot.
Cependant, le code du travail encadre strictement l’utilisation de ces tickets restaurants. Le ticket ne peut servir que pour consommer un repas ou pour acheter des « préparations alimentaires ». Le détenteur des tickets ne peut pas en utiliser plus de deux à la fois. Enfin, le commerçant n’a pas le droit de rendre la monnaie sur le ticket restaurant.
La Commission nationale des titres-restaurants (CNTR), instance qui gère ce système, a insisté pour que les grands distributeurs signent une charte le 12 février 2009, pour faire face à ces dérives. Dans cette charte, les grands distributeurs s’engagent à respecter les règles établies.
La charte fixe entre autres les six catégories de produits qui peuvent être achetés avec des tickets restaurants : sandwiches, plats cuisinés frais, surgelés ou en conserve, salades préparées et salades composées.
Certains consommateurs font la grise mine, car ils étaient habitués à pouvoir acheter tout type de produits dans leurs moyennes et grandes surfaces en payant avec des tickets restaurants. A partir du 1er mars, ils ne pourront acheter que des sandwiches ou les plats évoqués ci-dessus. Pour répondre à ce problème, le Parlement avait intégré dans la loi du 21 juillet 2009 portant sur la réforme de l’hôpital la possibilité d’utiliser des tickets restaurants chez des vendeurs de fruits et légumes. Aujourd’hui, il n’est pas possible d’acheter un fruit ou un légume avec des tickets-restaurants, le décret d’application n’ayant pas été publié.