Serge Dassault estime que "tous les espoirs sont permis encore" pour la vente d'avions de combat Rafale au Brésil, dans un entretien à Radio Classique diffusé jeudi.
"Pour le moment, il n'y a pas de commande au Brésil, on n'a pas été informés spécialement, je ne sais rien" mais "tous les espoirs sont permis encore", a dit M. Dassault, principal actionnaire de Dassault Aviation.
Le Rafale de l'avionneur français est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab.
Invoquant le prix élevé de l'avion français, l'armée de l'air brésilienne préfère les chasseurs suédois et américain. Mais ce sera le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui a déjà affiché sa préférence pour le Rafale, qui aura le dernier mot.
Interrogé sur l'avenir de son groupe, M. Dassault, par ailleurs pessimiste sur les perspectives de l'industrie française, a estimé que "depuis le mois de janvier on ne voit pas beaucoup de Falcon. Mais ce n'est pas simplement dû au prix, c'est aussi l'histoire de la crise et des crédits".
"Cela ne reprend pas beaucoup mais j'espère que ça reprendra et il y a les Rafale qu'on espère vendre quand même", a-t-il ajouté.