Le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a répété jeudi qu'il était opposé aux nationalisations d'entreprises alors que les difficultés rencontrées par l'industrie automobile ont pu laisser penser que l'Etat fédéral comptait augmenter son emprise sur l'économie.
"Je ne soutiendrai pas un programme conçu pour nous permettre de nationaliser des banques ou d'autres entreprises pour des raisons politiques", a déclaré M. Geithner devant une commission de la Chambre des représentants.
Depuis l'automne, l'Etat fédéral est entré au capital de plusieurs centaines de banques, au titre de son programme de recapitalisation des banques.
Les difficultés rencontrées par les constructeurs automobiles General Motors (GM) et Chrysler, dont l'Etat devrait devenir actionnaire à l'issue de la restructuration ont aussi fait craindre, au pays de la libre entreprise, que l'Etat se retrouve en position de diriger ces deux groupes.
L'Etat fédéral contrôle déjà l'assureur AIG et les organismes de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae. Selon la presse, il pourrait aussi acquérir une participation de contrôle dans la société de crédit automobile GMAC.