Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a reconnu mercredi que la baisse des droits de mutation est "plus importante que prévu" dans son budget 2009 et qu'il faut donc "trouver des économies", sans pour autant "remettre en cause les priorités" de la mairie.
Ces droits, dont départements, communes et Etat touchent un pourcentage, s'appliquent à la plupart des transactions immobilières.
Dans une interview au Parisien, M. Delanoë affirme qu'"il n'est pas question de remettre en cause NOS priorités: le logement social, la solidarité, les transports...".
"J'ai promis d'investir 8,3 milliards d'euros jusqu'en 2014, je le maintiens!", dit-il, soulignant qu'"il faudra être intelligent".
Par exemple, indique-t-il, la mairie pourra peut-être étaler la réalisation de 4.500 places de crèches supplémentaires, faire moins d'expositions, des efforts dans les délégations.
"Il faudra évidemment être encore plus attentif sur le train de vie de la mairie".
Selon le maire de Paris, "il ne faut pas devenir frileux", notamment vis-à-vis des chantiers "structurants" pour Paris, dont les Halles.
"Cet investissement servira à la relance, car la crise ne durera pas éternellement: on parle de projets à l'HORIZON 2012, il faudra bien être présent pour le rebond économique lorsqu'il arrivera".
M. Delanoë a réuni mardi matin ses adjoints à la mairie et les maires d'arrondissement de gauche pour mettre au point un plan d'économies.
Selon Bernard Gaudillère, adjoint aux finances, les droits immobiliers ont baissé de 30% en janvier et de 50% en février.