La CGT a estimé jeudi que "le gouvernement est aux abonnés absents" face à "l'accélération brutale du chômage", critiquant "un saupoudrage a minima" et demandant "une véritable politique de soutien du pouvoir d'achat".
"Face à l'accélération brutale du chômage, le gouvernement est plus que jamais aux abonnés absents en matière de défense des salariés et des privés d'emploi" et "préfère se concentrer sur un bouclier fiscal inepte (...) ou maintenir la défiscalisation des heures supplémentaires, qui touche de plein fouet les salariés les plus précaires, intérimaires ou CDD", selon elle.
Pour la CGT, "en matière d'aide en faveur de l'emploi, l'Etat se contente comme à l'accoutumée d'un saupoudrage a minima".
Ainsi, la nouvelle prime unique de 500 euros pour des chômeurs ayant travaillé au moins deux mois ne peut "soutenir durablement le pouvoir d'achat des plus faibles" et exclut "les primo-demandeurs d'emploi", "un comble à l'heure où les jeunes sont les principales victimes du chômage", selon un communiqué.
"Quant à l'aide publique accordée aux entreprises sans véritable contrepartie, les Français ont aujourd'hui tout loisir d'apprécier à quel point l'argent du contribuable est dilapidé pour assurer parachutes dorés et autres stock-options à des dirigeants sans vergogne", lance la confédération.
La CGT demande au gouvernement de "mettre en place une véritable politique de soutien du pouvoir d'achat pour l'ensemble des salariés et privés d'emploi et de se donner les moyens de doter les Français d'un service public de l'emploi de qualité afin de combattre durablement le chômage".