La réunion du 18 février entre l'Elysée, les syndicats et le patronat devrait déboucher sur des mesures limitées au "temps de la crise" pour les salariés placés au chômage total ou partiel, a indiqué vendredi la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde.
Evoquant les mesures contre le chômage en discussions avec les partenaires sociaux, Mme Lagarde a souligné sur RTL que "ce qui va être grave ce seront les salariés qui vont perdre leur emploi soit partiellement, soit totalement car l'activité s'arrête, et l'entreprise est obligée de faire du chômage partiel".
"Pour ceux là, il faut qu'on mette un filet de sauvetage et de sécurité pour tenir le temps de la crise", a ajouté la ministre, sans détailler.
Interrogée sur l'opportunité de supprimer des postes de fonctionnaires alors que le chômage augmente, la ministre a critiqué "un mélange des genres" et rappelé qu'il s'agissait d'"un engagement ferme du président de la République".
"Ce n'est pas parce que vous allez faire du recrutement supplémentaire et maintenir des postes de fonctionnaire que vous allez résoudre le problème du chômage partiel, de ceux qui travaillent deux semaines sur quatre. Pour ceux-là, il faut des réponses pratiques, rapides", a-t-elle dit.
"On a une administration, très efficace certes, mais pléthorique dans un certain nombre de domaines, et donc on va remplacer les départs en retraite mais un sur deux. C'est marginal par rapport au nombre total de fonctionnaires, et c'est un engagement que nous tenons", a-t-elle ajouté.