La LCR d'Olivier Besancenot a affirmé mardi que ce sont "les gros actionnaires et les multinationales qui doivent payer" le prix de la crise économique "sans précédent", et "pas le monde du travail".
"L'optimisme affiché par la ministre de l'Economie Christine Lagarde est totalement hors de propos. C'est bien une crise mondiale d'une ampleur sans précédent qui frappe l'économie. La logique financière de la course au profit est responsable de cette situation", affirme dans un communiqué La Ligue communiste révolutionnaire.
"Nul doute que les gouvernements demanderont aux travailleurs, aux populations de payer le coût des grandes manoeuvres qui se déploient dans le monde de la finance, avec à la clef de nouveaux sacrifices, des licenciements, du chômage, la dégradation des conditions de vie", estime la LCR.
"C'est inacceptable. Les financiers, les gros actionnaires, les multinationales doivent payer, pas le monde du travail", ajoute-t-elle.