Les pays riches du G7 progressent en vue d'établir un programme concerté destiné à soutenir la croissance mondiale, a indiqué le ministre britannique des Finances George Osborne vendredi à Marseille (sud), où se déroule une réunion des grands argentiers du G7.
"Ce qui est important maintenant c'est un programme international concerté pour traiter le problème de la crise de la dette et soutenir la croissance", a déclaré M. Osborne, cité par un porte-parole britannique.
"Je pense que nous sommes en train de progresser en vue de cet objectif", a-t-il ajouté. Le chancelier britannique de l'Echiquier a également fait part du "large soutien" de ses collègues à l'endroit du programme de relance de 477 milliards de dollars proposé jeudi par le président américain Barack Obama. Avec, a-t-il précisé, une "compréhension sur le fait que les Etats-Unis font face à des contraintes différentes en raison du rôle du dollar en tant que monnaie de réserve internationale".
Il s'est également félicité du "soutien" apporté par le G7 au plan drastique de consolidation budgétaire décidé par la Grande-Bretagne. M. Osborne avait réaffirmé plus tôt vendredi à Londres la détermination de son pays à poursuivre son plan d'austérité, en dépit des avertissements de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, contre des politiques d'assainissement budgétaires trop brutales.
Les pays du G7 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Japon, Italie, France et Allemagne) sont apparus divisés vendredi à Marseille sur le meilleur moyen de formuler une réponse convaincante à la crise, sur fond de nouvelle dégringolade des marchés financiers. Les Etats-Unis, fort du plan de relance proposé par M.Obama, estime avoir fait leur part, tandis que les Européens, Allemands en tête, entendent poursuivre leur politique d'assainissement des finances publiques.