Les marchés actions ont souffert aujourd'hui infligeant au CAC 40 une perte assez sévère à hauteur de 2,16 % qui ramène l'indice parisien sur 3787,89 à la clôture.
Reprenons tout d'abord NOS bases graphiques. Les acheteurs s'étaient donnés de l'air mardi et au-dessus de 3852 points avaient réussi à partir de ce seuil à s'extirper de la zone d'inconfort sous laquelle la zone autour de 3800 points et 3775 exerçaient leur force de rappel.
- Tant que ce support à 3852 était préservé, le marché était dans des dispositions propres à laisser courir les gains sur la résistance suivante (3890)
- Sous 3852, le support sur 3826-3828 reviendrait rapidement en ligne de mire, ce dernier ayant la faculté ensuite de précipiter le retour de l'indice sur le gap, telle était l'information disponible à la lecture du graphe lors de notre dernier point.
Dans un marché pratiquement réglé 'comme du papier à musique', le premier tiret correspond à la séance d'hier avec un plus bas à 3853 où les acheteurs ont relancé la hausse sur 3885 au plus haut. Le scénario baissier du jour enclenché quelques minutes après l'ouverture sous 3852, le graphique ci-dessous se passe de commentaire.
A quelques point près, le marché peut ainsi basculer, particulièrement lorsque le stress est présent donnant place à des comportements parfois irrationnels non directement causés surtout aujourd'hui où le nombre de déceptions ont été assez nombreuses. Tous ces supports sont autant de résistance à reprendre dorénavant avec un ajustement de 3826-3828 à 3830 et bien sûr 3852 inchangé, principalement. Attention sous le support à 3775 sur lequel les acheteurs comptent une nouvelle fois pouvoir mener le rebond.
Si l'avenir n'est pas inscrit dans la conclusion d'une analyse graphique, la détermination des points de rupture et de l'élévation des probabilités des scénarios à partir de ces seuils en fait un outil de décision particulièrement précieux pour prendre ses décisions particulièrement dans un tel contexte avec comme bienfait annexe dans la gestion de son propre stress personnel la possibilité d'éviter de vouloir causer ou justifier tel ou tel mouvement par telle ou telle information que ce soit sur des horizons très court comme ici, journalier, hebdomadaire ou encore mensuel etc.
Parmi les éléments qui ont contribué à l'humeur maussade des opérateurs citons outre les atermoiements du dossier grec et la révision à la baisse des perspectives de croissance selon la Fed aux USA, la déconvenue concernant l'estimation de l'activité manufacturière en Chine qui s'est établi à 50,1 en juin en données provisoires, en stagnation donc assortie de nouvelles commandes, surtout à l'export (courbe en gris) qui passent légèrement en zone de contraction.
En zone euro, l'indice PMI composite d'activité des secteurs manufacturiers et des services ressort seulement à 53,6 en juin selon l'estimation flash après 55,8 en mai sous les attentes à un plus bas depuis octobre 2009. Les nouvelles commandes du secteur manufacturier fléchissent légèrement (en passant sous 50 - point de neutralité) pour la première fois depuis juillet 2009 (ORANGE ci-dessous)