Une restructuration de la dette grecque, anticipée par les marchés, n'est "pas à l'ordre du jour", a insisté jeudi le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet à Helsinki.
La Grèce a adopté un plan de restriction budgétaire, a souligné M. Trichet. "L'important est de le remplir, point", a-t-il ajouté, estimant que c'est la seule manière pour ce pays de retrouver "sa crédibilité" sur les marchés.
Face aux spéculations à ce sujet, la BCE n'a jamais caché qu'elle était opposée à une restructuration de la dette grecque, qui pourrait avoir des répercussions sur tout le système bancaire de la zone euro.
M. Trichet a aussi insisté sur la nécessité pour tous les pays de la zone euro, et pas seulement ceux en difficulté actuellement, de mener une politique budgétaire stricte.
Le conseil des gouverneurs de la BCE, réuni en Finlande, a décidé jeudi de maintenir son principal taux directeur à 1,25% après une hausse de 25 points de base le mois dernier.