Les négociations sur la pénibilité des métiers portuaires se poursuivaient jeudi soir, pour le troisième jour consécutif, entre le patronat et la CGT du secteur, afin d'éviter une nouvelle grève durant le week-end.
Avant le début de ces discussions, la fédération nationale des ports et docks CGT avait menacé d'appeler de nouveau à un arrêt de travail "en cas de manque de responsabilité" de l'Unim (industries de la manutention) et de l'UPF (grands ports maritimes).
La CGT, qui a suspendu le mouvement de grève il y a une semaine, fera connaître sa position vendredi dans un communiqué.
"Nous poursuivons les négociations, qui sont compliquées", a simplement indiqué une source patronale à l'AFP.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, a déclaré jeudi au Sénat "espérer" un accord, après plus d'un mois de conflit.
Le conflit est né de la volonté du gouvernement de revoir, après le vote de la réforme des retraites en novembre, un projet d'accord âprement négocié en octobre par les syndicats et le patronat sur la prise en compte de la pénibilité dans la manutention portuaire.