Le président de l'Office des transports de la Corse a estimé mardi que la demande de plusieurs syndicats non grévistes de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) de changer le statut de cette entreprise privée, qui est entrée dans sa troisième semaine de grève à l'appel de la CGT, est envisageable mais en réduisant la voilure.
SNCM: l'office des transports de Corse pas opposé à un changement de statut
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Offert - Vendredi 18 Février 2011 à 14:20
LE FUTUR STATUT
Les responsables politiques, de Nice et de Marseille, préfèrent avoir des ports de plaisance et de croisière. Mais, si c’est le cas, vous pouvez penser que l’opération a été lancée il y a très longtemps. Dans ce scénario, il faut craindre que le film soit en train de se terminer. Scénario:
Nice en port de plaisance et de croisières, avec quelques rotations estivales avec la Corse, pour amortir les pointes. Ce dernier point n’est pas certain, car avec la suppression des subventions sur Nice-Corse, la compagnie italienne va rapatrier sa clientèle sur le port de Savone. Alors qu’avec les subventions, elle
détournait sa clientèle de Savone vers Nice pour toucher l’argent public.
Toulon, port de passagers pour la Corse, avec un monopole privé possible, nous y reviendrons.
Marseille (ville), en port de croisière et de cargos mixtes (fret-passagers) pour la Corse. Avec nettement moins de passagers offerts au concurrent toulonai.
La formule: la Compagnie Méridionale de Navigation entre dans une Société d’ Économie Mixte, qui comprend l’actionnaire de la CMN (STEF TFE) et l’assemblée de Corse. Quel intérêt? Double:
-pour la CMN, une garantie de voire l’assemblée de Corse lancer un appel d’offres « aux petits oignons » (que des cargos mixtes subventionnés).
-pour l’assemblée de Corse, l’illusion de participer à une « compagnie régionale » et de contrôler « une politique des transports". En fait, l’assemblée économise des millions d’euros et espère contrôler cette SEM. Le vrai patron restera l’opérateur industriel (STEF TFE) qui se voit offrir un marché captif, subventionné et quasiment garanti, car les élus corses auront intérêt à rédiger des Délégations de service public « aux petits oignons ». Pourquoi pas, après tout, si cela marche?
Il y a un obstacle de poids. C’est la casse sociale à la SNCM, même si cette SEM récupère une partie des personnels des cargos de la SNCM qui seraient rachetés par la Corse. Les économies réalisées seraient orientées vers d’autres objectifs que les transports (tourisme, projets…). C’est un gros marché de dupe, puisque l’État reventilerait sa dotations,après casse sociale, vers des domaines où il a été absent depuis des décennies. Ces serait aussi une honte morale, car on offrirait le monopole du transports des passagers au concurrent toulonai. Le sauvant ainsi de la faillite.
Il existe un écart énorme entre les places proposées et le nombre de passagers transportés.
Rien que pour le concurrent toulonnai, l’écart est saisissant: plus de 6 millions de places, pour moins de 2 millions de passager. Cela veut dire que sa situation financière a été particulièrement mauvaise, c’est un euphémisme. Comme différentes enquêtes ont montré que ce concurrent vit à perte depuis des dizaines d’années, le plan décrit ci dessus sert, notamment, à lui sauver la vie.
En résumé, pour donner à la Corse, les moyens du développement, qu’il lui doit depuis très longtemps, l’État détruit une entreprise (en faisant jouer le rôle de l’idiot utile à la CGT), crée du chômage, et sauve une compagnie qui vit à perte (subventionnée depuis neufs ans) et à qui on ne demande jamais aucun comptes. Dernier exemple en date, la Cour des Comptes pointe la DSP et oublie que le « déséquilibre » qu’elle constate est dut à un concurrent subventionné, sans contrôle de l’état financier de la holding de tête '(cachée en Suisse). C’est encore plus grave que le « dumping social ».
Toute ressemblance entre ce plan et un histoire existante ou ayant existé ne serait que....
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Offert - Mercredi 16 Février 2011 à 13:58
UN NAUFRAGE ORGANISÉ
Si la CGT n'existait pas, il faudrait l'inventer. Ce que les journalistes vont retenir, c'est que c'est "la CGT qui a coulé la SNCM". En réalité, elle a été instrumentalisée, du début à la fin. Depuis plus de vingt ans, toutes les décisions qui ont été prises par les autorités, visaient le naufrage. Pourquoi ? Pour économiser des dizaines de millions sur les subventions des transports entre la Corse et le continent, tout cela afin d'alimenter les caisses vides de l'assemblée de Corse. C'est normal après tout, pouvez vous répondre. Oui, mais rien n'obligeait l'État à couler et laisser couler une entreprise. Payée par le contribuable. In fine, c'est une compagnie privée, qui n'emploie presque pas de français, qui sur utilise ses employés, qui touche des subventions de ce même État, qui va tirer les marrons du feu. Ce sont les navires, vides, de ce concurrent qui sont aujourd'hui remplis par la CGT qui n'a pas su se remettre en question et qui n'a pas vu venir le piège. Pourtant, il était grossier. La seule "consolations", c'est que l'histoire était écrite depuis longtemps. Au fait, ne croyez pas une seconde à ce "changement de statut". En l'occurrence la création d'une compagnie publique, gérée par les Région Corse et PACA. C'est un leurre, cruel, pour amuser la galerie. On a laissé la compagnie publique d'État partir en biberine, on l'a privatisé en l'offrant à des rapaces. Le premier rapace a fait un bénéfice (payé par le contribuable) et s'en est allé. L'autre est en train de ventre les actifs (payés par les mêmes contribuables) et va s'en aller. Voila le monde dans lequel nous vivons. Le cynisme, la rapacité, le calcul et en prime le chômage. La CGT a joué les idiots utiles, son travail est terminé. Le plan a marché.
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