Des négociations de la dernière chance sur la pénibilité des métiers portuaires ont commencé mardi après-midi à Paris, entre le patronat et la CGT du secteur, pour tenter de mettre fin à un conflit qui perturbe l'activité depuis le début de l'année.
Une délégation d'une douzaine de responsables de la CGT des ports et docks, fédération ultra-majoritaire, est arrivée en milieu d'après-midi au siège de l'Union des ports français (UPF) où se tient la négociation, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'Unim (entreprises de la manutention) y participe également.
Les discussions sur le dossier de la pénibilité, sujet de discorde dans la branche depuis la réforme des retraites, doivent durer au moins jusqu'à jeudi.
Depuis janvier, dockers puis grutiers et portiqueurs ont fait grève à tour de rôle du vendredi au lundi chaque semaine, à l'appel de la CGT et également de FO. Ce dernier syndicat doit être reçu mercredi à l'UPF.