"Il faut assurer un avenir aux dockers mais aux conditions économiques qui sont celles de l'Europe d'aujourd'hui", a déclaré mardi François Hollande (PS) qui s'exprimait à Metz devant une centaine de chefs d'entreprise.
"Il faut parler franchement aux professions portuaires car on leur a beaucoup promis, et notamment un régime de retraites dérogatoire", a poursuivi le responsable socialiste qui était interrogé par un patron sur un "racket" exercé, selon celui-ci, dans les ports par la CGT.
Estimant qu'"on avait un problème qui ne date pas d'aujourd'hui (dans les ports), avec des blocages et des archaïsmes", François Hollande s'est interrogé si "l'on pouvait encore avoir ce régime dérogatoire".
La CGT des ports et docks est engagée depuis plusieurs semaines dans un bras de fer avec le gouvernement qui veut revoir, après le vote de la réforme des retraites en novembre dernier, un accord de principe difficilement conclu un mois plus tôt par les partenaires sociaux sur la reconnaissance de la pénibilité de certains métiers portuaires.