La grève à Pôle emploi, à l'appel de tous les syndicats contre les conditions de travail et les suppressions d'emploi, était suivie mardi par 36,26% des 50.000 salariés, selon la direction et jusqu'à 50% selon des syndicats, soit le plus fort mouvement depuis la fusion ANPE-Assedic.
Selon les chiffres communiqués à la fois par la direction et les syndicats plus de 400 sites sur un millier sont fermés.
La CGT et le Snu (premier syndicat) ont annoncé autour 50% de grévistes. La CDFT a indiqué que 17.959 salariés sont en grève et précisé que 407 agences sont fermées. De leur côté, la CFE-CGC et l'Unsa ont annoncé 40% de grévistes.
Pour FO, il s'agit d'un "un bon score" compte tenu du fait que les "précaires" ne sont pas pris en compte dans le comptage des grévistes.
La précédente grève à Pôle emploi, le 8 juin, qui portait également sur les conditions de travail, avait été suivie près de 19% des agents, selon la direction et 25% selon le Snu.
Le 20 octobre 2009, la grève appelée par les sept syndicats, pour protester contre des conditions de travail dégradées, avait été suivie par 34,5% des salariés, selon la direction et "autour de 40%", selon le Snu-FSU.
Pôle emploi est né il y a deux ans de la fusion ANPE-Assedic.